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PDG/Nyanga : le goût prononcé de Steve Nzegho Diecko pour les moutons, cabris et canards

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Steve Nzegho Diecko est jeune, beau, gaillard et danse partout dans les provinces chaque fois que besoin est. Ce goût prononcé pour les villégiatures dans l’hinterland l’ont conduit à l’adoption d’un code vestimentaire particulier. Des baskets, un polo et un pantalon tout ample, plus adaptés pour ses contorsions habituelles, exécutées aux rythmes folkloriques endiablés des territoires fréquentés.

Vous l’avez remarqué, Steve Nzegho Diecko aime autant le terroir que la bringue. “Le rendez-vous du militant”, ce concept exsangue devenu progressivement une sorte d’alibi pour se mouvoir partout, exacerbe les craintes des fédérations provinciales PDG.

Dans la Nyanga, par exemple, Léonce Boulingui, le secrétaire fédéral du Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui devrait recevoir sous peu le “camarade” secrétaire général, veut éviter l’ignominie.

Une crainte qui l’a conduit à donner des instructions assez curieuses aux fédérations de la province dont il est l’un des chefs politiques.
Ces dernières ont l’obligation d’apporter des présents à l’honneur de Steve Nzegho Diecko. Il s’agit de moutons, de poules, de coqs, de canards, de cabris, du manioc et de la banane. Gare à la fédération qui se mettrait en marge ou qui ne se battrait pas assez.

D’ailleurs, les militants et militantes de Dougheny ont été prévenus, ils devront consentir quelques efforts surhumains, sinon gare aux remontrances.

Une mise en garde opportune puisque les fédérations, qui ont la charge de la gestion des effectifs, sont sans le sous.
Mais cette réalité est explicite de l’indicible précarité dans laquelle vivent les populations.

Des difficultés toutes balayées d’un revers de la main. Et pour cause, Steve Nzegho Diecko doit “absolument” regagner Libreville avec des moutons et des cabris.

Battant en brèche les difficultés ici exposées, les cadres du PDG de la Nyanga ont reçu un “vibrant appel”, celui de contribuer à l’achat d’un mouton, lequel vaudrait entre 70 et 90.000 francs CFA en terre Nynoise.

Pour l’heure, bien-que le prix pour l’achat du ruminant n’ait pas encore été atteint, les préparatifs vont bon train et l’accueil “militant” réservé au “camarade” secrétaire général promet.

À cette allure, c’est tout un patrimoine de cabris, moutons et canards que devrait se constituer Steve Nzegho Diecko.


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