Par Stive Roméo Makanga
Après la déclaration de son conseil, l’on comprend mieux. Pierre Alain Mounguengui (PAM), président réélu à la tête de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) en avril courant avait bien saisi les autorités sur les faits de pédophilie et passé des avis à témoins. Malheureusement, il n’y a jamais eu de témoignages.
Si ses contempteurs lui reprochent d’avoir gardé le silence sur les faits de pédophilie dans le football gabonais, c’est plutôt tout le contraire qu’aurait fait PAM, ainsi que vient de le signifier son avocat, preuves à l’appui.
Déjà, l’avocat a été explicite: “Les faits de pédophilie ne sont pas documentés : il n’y a pas de victimes connues et identifiées. Aucun enfant ou parent ne s’est plaint”, ajoutant: “La Fegafoot a même passé des avis à témoin. Il n’y a jamais eu de témoignages”, a-t-il poursuivi.
Sur quoi est donc accusé Pierre Alain Mounguengui ? Quelle autre dénonciation aurait-il dû faire?
Une série d’interrogations que se posent désormais de nombreux observateurs, au fait de cette actualité qui éveille les passions, fait couler beaucoup d’encre et de salive.
“Pierre Alain Mounguengui n’est pas habilité à mener les enquêtes. Il a informé les autorités”, a précisé l’avocat de PAM.
Des révélations qui viennent une fois de plus situer l’opinion sur l’acharnement dont Pierre Alain Mounguengui est victime.