Par Michel Mbinah
65 gonflants lâchés dans le ciel en symbole aux 65 ans d’Anacle Bissielou au moment de tirer sa révérence, les membres du CNR ont rendu un hommage appuyé à leur frère de combat politique ce vendredi 26 mai 2023 au QG du président Jean Ping.
Tel que l’explique le prophète Josué au moment de rendre une lecture des temps forts de la vie politique de l’illustre disparu : ” l’éternel a donné et l’éternel a repris”, Anacle Bissielou aura mené son combat pour la délivrance du Gabon jusqu’au bout au côté de Jean Ping.
Et le prophète Josué de reconnaître ” il va continuer ce combat pour la libération du Gabon au ciel”.
Fidèle parmi les fidèles, Anacle Bissielou a joué un role déterminant dans la désignation du candidat unique de l’opposition lors de l’élection présidentielle de 2016.
Pour le professeur Moulengui Boukosso, représentant du CNR, ” il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir”.
Cela dit, la disparition d’Anacle Bissielou résonne comme une grande perte pour la coalition, car il se présentait comme le poteau central du mbandja du président Jean Ping.
Mais il faudra pourtant se résoudre à sa perte ” Anacle tu es désormais esprit. Esprit de liberté et de la vérité”, a lancé le professeur Moulengui Boukosso, qui a estimé qu’Anacle Bissielou était de tous les combats depuis son parti politique, le Pari jusqu’au CNR.
Anacle Bissielou était aussi un esprit de connaissance, car enseignant chercheur en sociologie, domaine où il a formé toute une élite en la matière.
” Aux obsèques de mon père, il était venu à 21 heure et en est reparti à 9 heure du matin en ne demandant qu’un peu d’eau pour se laver le visage après me laisser une enveloppe”, témoigne un étudiant affligé par cette disparition.
C’est dire qu’Anacle Bissielou était aussi un exemple de solidarité pour la Coalition pour la Nouvelle République. Son aura auprès de Jean Ping a toujours permis à ce dernier de bien orchestrer ses rencontres politiques.
Parfait coordonnateur, il en était la mesure des différentes articulations du président Jean Ping. Toute une perte pour la Coalition, qui devra aborder les grandes manoeuvres politiques futures sans lui.
“ Anacle Bissielou nous pleurons à chaudes larmes. Adieu Anacle, Adieu le patriote”, a conclu le professeur Moulengui Boukosso, devant un parterre des membres de la Coalition très attristés par cette perte.
