Par la Rédaction
Un peu plus de soixante jours après la prise du pouvoir par les forces de sécurité et de défense, mettant en rude épreuve le parti démocratique gabonais (PDG) qui aura Reigné dans le pays pendant plus de cinq décennies, le parti dont la naissance avait été déclarée au bord de la Bouenguidi, dans la province de l’Ogooué Lolo, commence à enregistrer de manière officielle ses premiers démissionnaires.
Si de nombreux hiérarques et autres hauts cadres et cadres du parti se taisent encore tout en se posant la question sur l’avenir de leur écurie politique , certains ont décidé de prendre leur indépendance politique,en exemple DEl Fox Mbina LOYOLA.
Ce dernier, après avoir fourbi toutes ses armes au sein du parti démocratique gabonais dans le département du komo Mondah, avant de devenir commune de plein exercice où il a milité au premier siège dans la fédération “GNAMORO”.
Dans sa lettre de démission datée du 03/11/2023 dont nous disposons d’une copie, celui qui est désormais appelé ancien pedegiste justifie son départ de l’ancien parti au pouvoir, par les égo surdimensionnés, les coups-bas et autres chausses-trappes en interne, en plus de la délation facile, qui ont plombé le peu qui restait encore de sa noblesse au PDG, pour devenir une arène aux fauves où les “plus fort” mangent les “faibles”.
“Ne me reconnaissant plus dans cette nouvelle version du PDG, vicieuse au demeurant, j’ai décidé de quitter les choses”, écrit-il dans sa lettre de démission.
Natif du département du komo Mondah mais dont les origines familiales sont du Sud du Gabon, El Fox Mbina LOYOLA fut un militant dévoué de la première heure du parti démocratique gabonais où il aura gravi tous les échelons jusqu’à occuper les fonctions de membre du bureau politique (MBP).
Depuis la prise du pouvoir par les militaires, l’on observe le bouleversement total de la géopolitique qui a toujours caractérisé l’équilibre politique dans le département de komo Mondah (Ntoum) et même le département voisin du komo Kango .
De mémoire de journaliste, les sénateurs qui se sont succédés et les adjoints aux maires de Ntoum ont été toujours issus de la communauté sudiste, pendant que la communauté Fang était toujours appelée au gouvernement, à la députation, à la mairie centrale et à présidence du conseil départemental.
Scénario semblable dans le département du komo Kango où les derniers élus nationaux avaient pour noms: Alain Valéry Bourobou et Jeannot MBOUMBA MOUNGUENGUI dans le canton de la Bokoue.
1 Commentaire
L’homme prudent voit le mal de loin, le PDG est en grande parti de ce qu’est le Gabon aujourd’hui, ils étaient tous et ont participé au K.O de ce pays, les pdegistes n’ont plus droit à gérer le Gabon nous avons des cicatrices de ce parti dans tout son étant. Personne ne votera plus un candidat de ce groupe d’ambiance et de détournement. Que M OLIGUI NGUEMA et ses collaborateurs gère le Gabon pour un avenir meilleur pour le peuple.