Pour chasser les ténèbres du Gabon, le PNTP présente son candidat à l’élection présidentielle du 12 avril prochain.
C’est au siège du Parti national pour la transformation populaire (PNTP), situé à la Cité Damas, que son président, Jean Rémy Yama, a officiellement déclaré sa candidature à l’élection présidentielle.
Le président du PNTP a dénoncé ce qu’il qualifie de « régénération multiforme du pédégisme », visible à deux niveaux. D’une part, une opposition composée d’anciens cadres du Parti démocratique gabonais (PDG), porteurs d’un lourd passif, désormais investis de responsabilités essentielles au sein de l’appareil d’État, reproduisant ainsi les tares de la gouvernance qui a détruit le pays. D’autre part, une transition politique qu’il estime être une imposture, incapable d’apporter le changement espéré depuis le 30 août 2023.

Selon Jean Rémy Yama, la transition a échoué à répondre aux aspirations du peuple gabonais. Les mêmes maux persistent : chômage, inégalités criantes, misère sociale et morale, corruption, détournements de fonds publics, crimes rituels, atteintes aux droits humains et, désormais, un vent de tribalisme exacerbé. Cette situation, loin de renforcer l’unité nationale acquise lors de la contestation du régime d’Ali Bongo Ondimba, a contribué à la fragiliser davantage.

Face à ce constat, le directoire provisoire du PNTP, à l’unanimité, a décidé de saisir l’élection présidentielle comme une opportunité d’imposer une rupture définitive avec le système Bongo-PDG. Ainsi, Jean Rémy Yama a été désigné pour porter la candidature du parti et incarner le véritable changement.
Jean Rémy Yama affirme que sa candidature ne résulte ni d’un simple ras-le-bol, ni d’une opposition individuelle. Elle est fondée sur une vision claire et des principes solides :
- Porter un message fort pour le peuple gabonais et un programme de société réaliste, loin de toute démagogie ;
- Faire passer les intérêts du peuple avant les siens, guidé par l’amour de la patrie ;
- Faire preuve d’intégrité, de respect de la parole donnée, de crainte de Dieu et d’attachement aux valeurs éthiques et traditionnelles ;
- Être convaincu de sa capacité à remporter l’élection et défendre sa victoire, même au péril de sa vie.
Pour le président du PNTP, le Gabon a besoin d’un homme intègre pour bâtir un pays juste, et d’un homme de lumière pour dissiper les ténèbres qui s’installent chaque jour davantage.
Jean Rémy Yama n’a pas caché sa déception face à la transition en cours. Selon lui, l’audience du 6 décembre 2024, accordée au camp du « NON » lors du référendum, a confirmé les ambitions du président de la Transition de se maintenir au pouvoir, quitte à pactiser avec les anciennes élites ou d’autres forces jugées contraires à l’intérêt national.
Pour étayer son propos, il s’appuie sur des références bibliques. « Josué, dans la Bible, n’a jamais pactisé avec le diable pour guider le peuple vers la Terre promise », a-t-il souligné, rappelant également que ce dernier n’a pas fait appel aux Égyptiens pour aider le peuple d’Israël après leur esclavage.
Le PNTP lance un appel à l’unité nationale et à la mobilisation des forces de lumière pour protéger le Gabon de l’obscurantisme. Dans cette perspective, Jean Rémy Yama invite les Gabonaises et les Gabonais à soutenir sa campagne électorale par des souscriptions via Airtel Money et Mobicash, aux numéros suivants : 077173359 / 062671147 / 077318343 / 074160089.
Il s’engage à parcourir le pays pour aller à la rencontre des électeurs, expliquant les enjeux historiques de cette élection. Il conclut en exhortant les Gabonais à dépasser les divisions ethniques et à unir leurs forces pour chasser les ténèbres et construire un Gabon nouveau, fondé sur la justice et la dignité.



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