Par Stive Roméo Makanga
En tournée inter-provinciale depuis le week-end écoulé, et plus précisément dans le Moyen-Ogooué, partie du Gabon dont il est originaire, Paul Marie Gondjout s’est exprimé sans atermoiements aucun. Pour le principal leader de l’Union nationale initiale (UNI), “une alliance politique pour le Gabon” apparaît comme la solution opportune, la présidentielle approchant à grandes enjambées. Une proposition qui a reçu le plébiscite des populations.
Face à ses auditeurs, Paul Marie Gondjout y est allé de toute sa verve. Se prononçant sur les échéances électorales à venir, principalement sur le scrutin présidentiel, le chef de file de l’Union nationale initiale (UNI) a été sans équivoque.
“Je ne crois pas aux élections à venir si elles ne tiennent pas compte du souhait profond des Gabonais, nous tous, en un changement et en l’absolue nécessité d’une paix et d’une cohésion sociale et nationale”, a-t-il déclaré d’entrée.
Aspirant à un changement de gouvernance, principalement sur les plans “institutionnel, politique, économique et social”, il a dit fonder sa conviction en un quinquennat plus axé sur le chantier des réformes, qu’il estime essentielles pour le Gabon.
Ainsi, en considération de ces dernières, qui ne sauraient de son avis se troquer par quoique ce soit, Paul Marie Gondjout invite-t-il à analyser objectivement toutes les pistes de sortie qui pourraient éventuellement servir.
“Nous devons pour cela saisir toutes les opportunités politiques pour faire passer, autant que de besoin, les idées de progrès et de réformes qui participent à la recherche de solutions aux maux qui minent l’alternance politique et freinent le développement de notre pays le Gabon”, a-t-il martelé, explicitant tout l’intérêt que revêt une telle démarche, tant l’enlisement du pays pourrait désormais se passer de toute illustration.
Convaincu de la justesse de ce raisonnement, Paul Marie Gondjout propose de ce fait “une alliance politique pour le Gabon autour d’un projet quinquennal de réformes politiques, économiques et sociales”, l’idée étant de rassembler les gabonais, d’où qu’ils puissent être, autour d’un projet commun.
Un appel au rassemblement qu’il dit être nécessaire dans l’absolu, à l’avènement d’une 3e République. “C’est notre responsabilité à tous. Faisons-le pour le Gabon et pour les générations futures. Conjuguons ensemble nos efforts pour le Gabon, notre patrimoine commun”, a-t-il appuyé, explicitant par ailleurs le caractère inclusif et patriotique de l’alliance recherchée.
Dans la perspective d’une plus large explicitation de son concept politique, qu’il envisage dans tout l’hinterland, Paul Marie Gondjout et les siens devraient très prochainement faire une excursion dans le Woleu-Ntem, où l’arrivée de l’UNI est d’ores et déjà fortement attendue.
