Par la Rédaction
Ce mercredi 6 novembre 2024, Donald Trump a officiellement remporté l’élection présidentielle américaine. Il devient le 47e président des États-Unis. Bien que les résultats restent provisoires dans quelques États en attente de dépouillement, le candidat républicain a d’ores et déjà dépassé le seuil requis de 270 grands électeurs. Ce qui le porte à la victoire face à la démocrate Kamala Harris.
Le candidat républicain s’est imposé dans plusieurs États stratégiques, traditionnellement indécis. Ce qui consolide sa position au-delà des attentes. Avec 277 grands électeurs actuellement confirmés, Donald Trump est assuré de sa réélection, ayant notamment triomphé dans quatre des sept Swing states : le Wisconsin, la Pennsylvanie, la Géorgie et la Caroline du Nord. Les résultats partiels lui sont également favorables dans les autres États clés encore en cours de décompte. Toute chose qui fait entrevoir un potentiel “grand chelem” républicain.
Ces victoires dans les États pivots, également appelés États “swing”, lui ont permis de s’assurer un avantage décisif dans la course à la Maison-Blanche. Dans ces États, dont le vote peut souvent renverser le résultat de l’élection présidentielle, Donald Trump a su capter le soutien d’un électorat déterminant, tout en consolidant la majorité des grands électeurs en sa faveur.
Quelques heures après l’annonce de sa victoire, Donald Trump s’est exprimé depuis son domaine de Mar-a-Lago, en Floride, où il a tenu à remercier ses électeurs pour cette victoire qui, selon lui, marque un nouveau tournant pour les États-Unis. “Je remercie les électeurs de m’avoir élu comme le 47e président des États-Unis”, a-t-il déclaré, tout en se réjouissant d’avoir obtenu un total estimé à 315 grands électeurs – un chiffre encore provisoire, mais qui accentue son succès face à Kamala Harris. Ce discours, prononcé avant la fin du dépouillement dans certains États, reflète la confiance de Trump en l’issue définitive du scrutin.
Face à ce résultat, Kamala Harris, qui menait une campagne engagée pour succéder à Joe Biden, a quitté son QG de campagne peu avant minuit sans prendre la parole. Son silence, interprété comme une marque de réserve face à des résultats inattendus, pourrait être brisé dans les heures à venir. Elle devrait s’exprimer en fin de journée ce mercredi pour éventuellement concéder la défaite. Ce qui confirmera la réélection de Donald Trump.
Cette élection, parsemée par des enjeux cruciaux et des débats intenses, place désormais Donald Trump à la tête des États-Unis pour un second mandat, dans un contexte où le paysage politique et économique américain semble plus divisé que jamais.