Voici une affaire très largement commentée sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Le Commandant Patrick Moubogha, chef d’antenne provinciale des services de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI), remis en liberté par une quarantaine de ses hommes de la prison dans laquelle il était détenu, dimanche 25 juillet dernier à Tchibanga, vient d’être renvoyé au cachot à Mouila. Un fait inédit.
On en sait désormais un peu plus. Après l’évasion orchestrée par ses hommes le dimanche 25 juillet courant, le Commandant Patrick Moubogha aurait été rattrapé et remis dans sa cellule, par les subalternes du Général de Brigade Serge Hervé Ngoma, Commandant en chef des Forces de Police Nationale (FPN).
La cavale de Patrick Moubogha n’aura donc pas prospéré, ce nonobstant la détermination de ses hommes à le sortir de la Prison centrale de Mouila. Pour le Général de Brigade Serge Hervé Ngoma, il était hors de question de s’avouer vaincu après le raid du commando.
Ayant repris la main, les sanctions ne se sont pas faites attendre. On compte désormais une série de mesures disciplinaires.
Outre le chef d’antenne locale des services de la Direction générale de la documentation et de l’immigration, on peut désormais compter Abraham Elanga, directeur régional des polices urbaines sud, Jean martin Litouki, commissaire central de Tchibanga, Hugues Ekang Ekomi, Chef d’antenne de la Police judiciaire de la Nyanga, et Moussavou-Mbongo, chef d’antenne de l’Oclad, auteurs présumés du raid.
Mais la turpitude ne semble pas s’être estompée. Dans les états majors, les discussions sont survoltées.
Nous y reviendrons.
Agnès Limori