Par la Rédaction
La fiabilité des produits proposés par le magasin “Métro” du Carrefour SNI, situé dans le 1er arrondissement de la Commune d’Owendo, engendre aujourd’hui de nombreuses interrogations. En effet, plusieurs consommateurs se demandent aujourd’hui si les articles en vente répondent aux normes de sécurité, après la découverte récente de produits périmés sur les rayons de ce commerce.
C’est l’amère expérience vécue par L. M., une Gabonaise habituée de ce type d’établissement, qui a alerté l’opinion. À la recherche d’un cadeau pour un proche, elle achète une huile de cheveux qu’elle offre immédiatement à son ami. Cependant, celui-ci remarque, après avoir lu les inscriptions en arabe sur l’emballage, que le produit était périmé depuis plus d’un an. Stupéfaite et en colère, L. M. se rend au magasin pour faire part de son indignation au responsable des lieux. Ce dernier admet avoir manqué de vigilance dans le contrôle de ses stocks, et reconnait implicitement sa négligence.
Cet incident révèle la mauvaise foi de certains commerçants qui, exploitant la confiance et parfois la naïveté des consommateurs, n’hésitent pas à proposer des produits qui peuvent être dangereux pour la santé. L’exemple de L. M. n’est malheureusement pas un cas isolé. De nombreux citoyens, souvent peu informés sur la durée de conservation des articles en vente, se trouvent exposés à des risques potentiellement graves, particulièrement dans le domaine des produits cosmétiques et alimentaires.
Il est impératif que les autorités compétentes interviennent pour garantir que ce type de négligence ne reste pas impuni. Les organismes de contrôle doivent renforcer les inspections dans les commerces afin de s’assurer de la conformité des produits mis en vente. Par ailleurs, des sanctions strictes doivent être appliquées aux établissements qui, par souci de maximiser leurs profits, mettent en danger la santé publique.
Les consommateurs, quant à eux, doivent faire preuve de vigilance en vérifiant systématiquement les dates de péremption des produits avant tout achat. Mais cette responsabilité ne saurait être laissée uniquement à la population. Il est temps que les autorités mettent en place des mesures concrètes pour protéger les citoyens contre les abus de certains commerçants peu scrupuleux, afin que de tels incidents ne se reproduisent plus.
Le cas du magasin Métro du Carrefour SNI appelle à une réflexion plus large sur les mécanismes de régulation du commerce dans notre pays. S’il est légitime de vouloir stimuler l’activité commerciale et offrir des produits accessibles à tous, cela ne doit en aucun cas se faire au détriment de la santé et du bien-être des consommateurs. Nous y reviendrons.