«Les constitutions ne sont pas des tentes dressées pour le sommeil » disait pierre-paul Royer- collard, philosophe français et homme politique. En effet, il ressort de cette assertion que la constitution, loi fondamentale d’un État, norme suprême, est amenée à évoluer , à s’adapter aux contextes politiques d’une société comme c’est le cas avec le projet de constitution qui sera soumis au référendum auprès des gabonais . les principes constitutionnels de nouveaux moyens sont introduits des intangibilités pour renforcer la justice constitutionnelle, l’Etat de droit et la démocratie pour y trouver la voie d’une législation bien solide. La nouvelle Constitution offre la possibilité au peuple des plateaux d’avoir la responsabilité de dire “Oui” devant Dieu et devant les Hommes. Quelques exemples peuvent être cités pour justifier pourquoi le oui : les articles 42; 43; 23,etc… concernant la durée du mandat Présidentiel de sept (7 ans) renouvelable une seule fois (art. 42). De même de l’article 43 qui concerne l’égibilité de tous les gabonais à la fonction de la Présidence de la République, d’être né d’au moins un parent Gabonais, lui-même né Gabonais.
Enfin, de l’article 23 qui donne le droit à chaque gabonais la possibilité d’avoir un travail et un salaire équitable. Autant d’exemples qui témoignent notre volonté à voter pour le “Oui”, ce qui consacre le principe de l’égalité de tous devant la loi.
Une Constitution doit être faite de manière à ne pas gêner l’action du gouvernement et à ne pas le forcer à la violer. Ce projet de Constitution veut que le Gouvernement et le Parlement collaborent mais demeurent séparés quant à leurs responsabilités et qu’aucun membre de l’un ne puisse, en même temps, être membre de l’autre. Telle est la structure équilibrée que doit revêtir le pouvoir. Le reste dépendra des hommes.Qu’une Cour constitutionnelle, dégagé de toute attache, ait qualité pour apprécier si les lois votées sont conformes à la Constitution et si les élections diverses ont eu lieu régulièrement. Que l’autorité judiciaire soit assurée de son indépendance et demeure la gardienne de la liberté de chacun. La compétence, la dignité, l’impartialité de l’État en seront mieux garanties.Voilà, Gabonais-es, en général et chers frères du département des plateaux de quoi s’inspire et en quoi consiste la Constitution qui sera le 16 septembre 2024 soumise à vos suffrages. De tout mon coeur, au nom du Gabon, je vous demande de répondre : « Oui ».
Si vous ne le faites pas, nous en reviendrons le jour même aux errements que vous savez. Si vous le faites, le résultat sera de rendre la République forte et plus efficace.
Mais il y a aussi, dans cette manifestation positive de la volonté nationale, la preuve que notre pays retrouve son unité et, du coup, les chances de sa grandeur. Le monde, qui discerne fort bien quelle importance notre décision va revêtir pour lui-même, en tirera la conclusion. Un grand espoir se lèvera sur le Gabon. Je crois qu’il s’est déjà levé !
Vive la République ! Vive le Gabon !