Dans le cadre du Programme d’Appui à la Gouvernance des Infrastructures Régionales et Nationales des TIC en Afrique Centrale (PAGIRN-PPTIC), un atelier de formation d’envergure se tient actuellement pour combler le fossé constaté dans le domaine de la gouvernance des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Gabon.
Réunissant divers responsables d’institutions expertes du Gabon et du Cameroun, cet atelier vise à aborder les enjeux cruciaux entourant la gouvernance des TIC en Afrique centrale. Il souligne que le simple déploiement d’infrastructures ne suffit pas à établir un écosystème performant en matière de TIC, malgré les efforts de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) au Gabon.
Selon Raphael Mezui Mintsa, Directeur Général de la Promotion de l’Économie Numérique, malgré les investissements conséquents de ces organisations et des États eux-mêmes, les pays de l’Afrique centrale demeurent parmi les moins avancés en matière de développement des télécommunications/TIC.
Le représentant du ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies a souligné le besoin impérieux de renforcer les compétences des agents du ministère en charge des TIC, qui jouent un rôle central dans la promotion et la réglementation du secteur. Il a espéré que cette formation, s’étendant sur toute la semaine, représentera une étape majeure. Il reviendra aux acteurs impliqués de capitaliser sur ces nouvelles compétences pour concrétiser le projet de gouvernance des infrastructures régionales et nationales des TIC en Afrique centrale, soutenu financièrement par l’Union européenne.
Cette formation, orchestrée par le PAGIRN-PPTIC, se positionne comme un jalon essentiel dans la démarche visant à renforcer les compétences des acteurs du ministère en charge des TIC et de l’écosystème national. Une telle initiative permettra au Gabon de jouer un rôle central dans le secteur des télécommunications en Afrique centrale.
Il est crucial de souligner que cet objectif technologique ne peut être atteint sans la mise en place de mécanismes renforçant un cadre réglementaire adéquat et garantissant la disponibilité de compétences appropriées dans le domaine des TIC.