Par Stive Roméo Makanga
Faisant l’objet d’une organisation conjointe du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales; et l’Agence du médicament, le Gabon accueille, à l’instar de la communauté internationale, la semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens du 18 au 24 novembre courant.
Il s’agit, en prime, de redynamiser le plan national de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, entre autres objectifs cruciaux.
“La résistance aux antimicrobiens est maintenant le premier défi de santé publique dans le monde”, a déclaré Dr Inoua, représentant adjoint de l’OMS.
Ainsi, ce sont les principaux acteurs des secteurs agriculture, élevage, de la santé et bien d’autres encore comme le laboratoire national de Santé publique, les acteurs des structures de santé du ministère de la défense nationale, qui ont répondu favorablement à cet événement, objet d’une lutte importante.
Il s’agira aussi dans cette dernière (la lutte), de susciter une adhésion massive des populations et du personnel de santé. Des activités de dépistage et de sensibilisation seront rendues effectives dans les formations sanitaires du pays.
“Le phénomène de l’automédication est devenu la première source vers laquelle les populations se tournent lorsqu’ils ont le moindre petit problème”, a dénoncé le Pr Adrien Mougougou.
Renchérissant : “On va mélanger un antibiotique avec un antigrippal, et un antipaludique tout en se disant qu’on se soigne. Alors qu’il n’en n’est rien. On s’intoxique plutôt et on devient dangereux pour la suite même de la vie sur la terre”.
La semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens entend également promouvoir auprès des populations des habitudes comme l’assainissement du cadre de vie, une excellente hygiène et le respect des vaccinations.
