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RPM/”Manœuvres de déstabilisation”: le PDG n’a péché que du “menu fretin”

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Par un Conseil exécutif extraordinaire tenu le jeudi 2 décembre dernier et rendu public samedi 4 du même mois à son siège par Alain Michel Mombo, porte-parole en second, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) n’a pas lésiné sur les mots.


Pour Alexandre Barro Chambrier et l’ensemble de son directoire, les 5 transfuges partis pour rejoindre les rangs du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), ne seraient que du “menu fretin”: <<Au moment où notre pays est confronté à de graves difficultés, le PDG n’a que pour seule proposition la distraction des ressources publiques à des fins de débauchage pour du menu fretin>>, a déclaré Alain Michel Mombo, précisant : <<Tout cela nous conforte dans notre détermination à mettre fin à cette longue agonie d’un système à bout de souffle>>.

Ainsi, Guy Gervais Meye M’Ayong, conseiller municipal élu pour le compte du RPM dans le 4e arrondissement de Libreville à la faveur des élections locales de 2018 ne serait, avec le quatuor embringué dans cette aventure, rien de plus que des opportunistes : <<Ce n’est pas la défection de nos rangs de quelques opportunistes qui changera le cours de cette histoire, ainsi que la destinée du RPM>> a indiqué le porte-parole 2.

Fort de ce constat et se voulant rassurant, Alexandre Barro Chambrier, principal leader de cette formation politique de l’opposition, a au cours de cette rencontre présidée par ses soins, “appelé les militantes et militants du RPM à demeurer sereins, vigilants et mobilisés”.

Outre les défections, le Conseil exécutif du 2 décembre dernier n’a pas manqué à l’entame de ses travaux de saluer la mémoire de Louis Patrick Mombo, délégué général de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED), décédé en début de mois à Libreville.
Un hommage suivi d’une exhortation à l’ensemble des enseignants membres de cette plateforme syndicale, appelés à “poursuivre le combat”.

Et, faisant le point de la situation politique nationale, le Conseil exécutif n’a pas manqué d’évoquer “la désastreuse communication du gouvernement” sur la crise pandémique, de même que l’insidueuse obligation vaccinale, désormais brandit aux populations.

De même, le foisonnement des grèves dans de nombreuses administrations publiques, et l’incapacité des plus hautes autorités à “mettre en œuvre un dialogue social fécond” pour la résorption des problématiques posées par les agents publics de l’État ont émaillé les échanges.

Dans la poursuite de ses actions de terrain, Alexandre Barro Chambrier devrait, au cours des jours prochains, remettre au goût du jour la perspective déjà engagée en octobre et novembre derniers.

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