Par Pauline Ntsame
Le pasteur Tuttis quanti (c’est comme cela que nous l’appellerons), leader d’une église dite de réveil à Ozangué, est vraiment dans la merde, comme on dit. Son péché mignon, celui de voir la nudité des femmes sur des groupes WhatsApp a été mis à découvert par un concours de circonstances.
Alors que certains fidèles de l’église étaient connectés sur WhatsApp, l’un des réseaux sociaux les plus utilisés au Gabon, une pléthore d’images à caractère pornographique ont commencé à défiler sur la plateforme.
Pendant que tous s’étonnaient de cette invasion, ne comprenant pas ce qu’il se passait, le numéro du pasteur de l’église apparaissait comme l’auteur du scandale.
S’étant visiblement aperçu de la situation, le pasteur Tuttis quanti a immédiatement supprimé les images, selon toute confidence. Mais il était trop tard puisque, si l’application Whattsap classique permet la suppression définitive des fichiers publiés sur une plateforme, le Whatsapp GB quant à lui garde les éléments tels quels.
Et c’est ce qui est arrivé. Depuis, selon une source digne de foi, membre de cette petite assemblée, une réunion de crise a été organisée avec le collège des pasteurs, histoire de contenir le scandale. Le pasteur n’a pas non plus donné de sermons.
Depuis la survenance de cet épisode, « l’homme de Dieu » a été mis en retrait, de façon temporaire, histoire que l’affaire se tasse. Le premier pasteur assistant a quant à lui pris le relais.
Quelle honte !
