Par Joseph Mundruma
La polémique avait fait un tabac peu après l’annonce de Sean Bridon, laquelle prévoyait de soutenir l’industrie de l’art et de la culture par un don d’une enveloppe globale de 300 millions de francs CFA.
Sur la toile, les attaques ad hominem contre le vidéaste, musicien et producteur gabonais, véritable gourou des réseaux sociaux et cumulant à lui seul près de 4 millions d’abonnés sur Facebook, ne se sont pas fait attendre.
Mauvaise foi ou jalousie? Pour de nombreux compatriotes, Sean Bridon, né Michel Bridon, ferait de l’ombre à quelques entourloupeurs issus de l’ancienne Association des jeunes émergents volontaires (Ajev), véritables suppôts de quelques politiques et aujourd’hui en quête de leadership sur les réseaux sociaux, dont ils se sont pourtant autoproclamés experts.
“Sean Bridon est un solitaire qui ne doit son ascension à personne. Il n’est dans aucune des micro galaxies que vous connaissez. Ainsi vous comprenez pourquoi il est pris à partie sur les réseaux sociaux, traité de mégalomane ou d’enfumeur. Mais avec cette parole tenue, il faut dire qu’ils ont la queue entre les jambes aujourd’hui”, observe un compatriote.
De tous les quolibets reçus, ni Sean Bridon ou son équipe n’ont répondu. L’application de la célèbre maxime populaire voulant que l’on réponde aux imbéciles par un grand silence a donc entre autres été tenue.
Ainsi, en droite ligne de sa perspective, l’équipe de production de Sean Bridon a procédé, en marge de la fête de la Toussaint, le 1er novembre courant, à la distribution de chèques allant de 300.000 francs CFA à 10 millions de francs CFA, au bénéfice de plusieurs acteurs culturels dont les humoristes, les rappeurs, des réalisateurs, des photographes, des médias en ligne…
Par son programme dénommé « Fais briller ton étoile », Sean Bridon espère que les modestes soutien offerts permettent aux différents artistes la production de maquettes ou pilotes pour diffusion à l’international.
Un coup de pouce très apprécié.