Si les révélations du journal britannique The guardian sur l’existence d’un réseau de pédophilie dans le football gabonais n’ont pas surpris Libreville, les langues qui se lèvent désormais pour dénoncer ces abus commencent tout doucement à se délier.
Dans une courte vidéo mise en ligne par Info241, un médias d’informations gabonais, Brice Makaya, l’ancien international de football, ancien adjoint du coach des panthères U17, est lui aussi passé aux aveux.
Très explicite, Brice Makaya a déclaré être étonné par toute cette agitation médiatique, et des communications consécutives de la Fédération Gabonaise de football (FEGAFOOT) et celle de Franck Nguema, le ministre des Sports.
Pour lui, il s’agirait d’un réseau solidement établi, ce depuis fort longtemps dans cet appareil sportif de référence et bien connu des actuels dirigeants.
Brice Makaya rappelle qu’au moment de la découverte des faits, il aurait saisi la fédération d’une part, ainsi que Jean Boniface Asselé, ministre de tutelle de l’époque et que, après une briève garde à vue, l’un des complices de Patrick Assoumou Eyi aurait été purement et simplement relaxé.
Les interventions de cet ancien international du football gabonais sur cette affaire se sont révélées infructueuses, au regard du solide réseau établi.
Ainsi, l’on apprend qu’il s’agit de tout un “système”, dont les principaux dirigeants de la FEGAFOOT seraient directement mêlés.
Patrick Assoumou Eyi, dit Capello, n’est donc pas seul. Bien au contraire, il aurait bénéficié d’un solide bouclier, lequel l’a aidé, manifestement, à tenir toutes ces années à l’abris d’éventuelles poursuites judiciaires. Mais qui sont-ils ? Ce n’est peut-être plus qu’une de temps.