Par Joseph Mundruma
Alors que la libération du Gabon par les Forces de Sécurité et de Défense suit son cours, de nombreuses expressions par le canal des médias confirment les accusations de haute trahison imputées aux conseillers spéciaux d’Ali Bongo Ondimba. Le cas de Serge Olivier Nzikoue, officier de la Garde Républicaine, en détachement au ministère des Transports, qui a longtemps affirmé avoir été victime d’une contrefaçon de la signature du président déchu.
En effet, Serge Olivier Nzikoue, détenteur d’une Licence de Pilote Professionnel d’avion de la prestigieuse Ethiopian Airlines Aviation Academy (Première académie d’aviation africaine), premier Gabonais Diplômé Enquêtes sur les Incidents et Accidents d’Avion et d’Hélicoptère de la prestigieuse académie National Transportation Safety Board (NTSB) Washington aux USA, premier Bureau Mondial, premier Gabonais à avoir prêté serment sur les incidents et accidents d’aviation au Tribunal de Première Instance de Libreville, avait jugé judicieux d’interpeller le chef du gouvernement sur les nombreuses dérives administratives constatées.
Et, il y a encore deux mois, le premier Gabonais et Premier de l’espace CEMAC représentant l’ISASI s’était de nouveau exprimé devant la presse, pointant du doigt l’usage exclusif de la signature présidentielle par les collaborateurs de ce dernier, dont Cyriaque Mvourandjiami, interpellé par la Garde Républicaine ce mercredi.
Nonobstant les nombreuses interpellations sur ce sujet crucial par Serge Olivier Nzikoue, détenteur de la carte 0001 d’Officier de Police Judiciaire à compétence spéciale, la présidence de la République était demeurée étrangement silencieuse.
Ni son porte-parole, encore moins le premier ministre, n’avaient daigné répondre. Un mutisme qui en disait visiblement long sur la compromission des acteurs interpellés ce jour.
