La situation indispose au plus haut point au Palais Rénovation. Pour le sommet de Paris portant sur la relance des économies africaines, lequel s’ouvre mardi 18 mai courant, le Gabon n’a pas du tout été invité.
L’information est soutenue par la liste des participants, laquelle a été rendue publique par l’Elysée.
Dans cette dernière, pas de traces d’Ali Bongo Ondimba, encore moins d’un de ses représentants.
Pour de nombreux observateurs, cette absence des autorités gabonaises est pleine de sens.
Les relations diplomatiques jadis très excellentes entre Libreville et Paris semblent ne plus être au beau fixe, la gestion d’Ali Bongo Ondimba ayant contribué à détricoter ce qui en faisait la force.
Partenaire privilégié de longues dates, la France, par cette mise à l’écart du Gabon, aura au moins situé l’opinion sur les discours pompeux et démagogiques des actuels locataires du palais du bord de mer.
Agnès Limori
