Alexandre Barro Chambrier (ABC), le leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a entamé, depuis vendredi 25 mars finissant, une série de causeries avec les populations du 4e arrondissement de Libreville, son ancien fief électoral. Objectif: rétablir le contact avec ceux qu’il considère comme faisant partie intégrante de sa famille, d’une part; et présenter à ces derniers son ambition pour le scrutin majeur de 2023, d’autre part.
“Je ne vous ai pas oublié. Nous avons ensemble tissé des liens très étroits et, même si je suis resté absent tout ce temps, je vous porte toujours dans mon coeur”, a-t-il déclaré.
Face à ses compatriotes, samedi 26 mars courant, le leader du RPM a tenu à expliciter son projet politique. “Depuis plusieurs mois déjà, je parcours le Gabon profond. J’ai été dans le Haut-Ogooué, l’Ogooué Ivindo, l’Ogooué Maritime et bien d’autres localités du pays, rencontrer les gabonais et leur parler”, a justifié Barro Chambrier junior.
Se voulant concis, il a esquissé son ambition pour la présidentielle de 2023, de même que les réformes qu’il engagerait une fois au pouvoir. “Il faut une alternance. Lorsque vous avez fait deux mandats et qu’il n’y a pas eu de résultat, la logique voudrait que vous vous retiriez pour faire la place à un autre gabonais”, a martelé ABC.
“Les mandats doivent être de 5 ans et pas plus. Par principe de démocratie, vous ne pouvez faire trois mandats. Ce n’est pas possible”, a-t-il soutenu.
Le leader du RPM a donc exprimé sa pensée sur la limitation de mandats à 5 ans et une fois renouvelable. Un point de vue d’ailleurs corroboré par la majeure partie de la classe politique gabonaise, désireuse de voir s’installer enfin, une réelle alternance au sommet de l’État.
Outre cet aspect, ABC a épilogué sur les difficiles conditions d’existences auxquelles les populations sont soumises, à leur corps défendant. Également la paupérisation dont elles sont désormais les objets.
Pour lui, il est question de travailler sur l’Économie du pays, de la relancer profondément et avec beaucoup de méthode.
Des actions concrètes qui permettraient, de son point de vue, de tout redresser et de redonner de façon significative le pouvoir d’achat aux populations.
Par le jeu de questions-réponses auquel il s’est prêté, le leader du RPM n’a pas manqué d’apporter des réponses précises sur la gestion du pays, et des réformes nécessaires qui permettraient de mettre un terme à l’enlisement dont le Gabon est sujet.
Des échanges fructueux, qui ont trouvé l’adhésion des populations venues nombreuses l’écouter.