Dans l’optique de palier aux nombreuses problématiques en lien avec la sécurité des usagers lors de la traversée des rails, la SETRAG a livré le 19 août courant une passerelle piétonne à Akournam 2. Un dispositif qui devrait permettre aux usagers de traverser en toute sécurité la voie ferrée.
C’est donc en présence des autorités administratives et gouvernementales que l’entreprise ferroviaire a procédé à la mise en service officielle de la plateforme.
Il faut rappeler que la zone d’Akourman 2, dans les pk2 de la commune d’Owendo, était jusqu’ici exposée aux risques de heurts avec des trains, les populations étant nombreuses à traverser les rails au quotidien.
Une préoccupation qui a conduit la Setrag à entamer, pour prévenir tous accidents malheureux, à la construction des murs et des passerelles aux fins de régler la préoccupation.
Pourtant, les travaux liés à la construction du dispositif sécuritaire ont connu leur épilogue en 2019. Cependant, la livraison de la passerelle du pk2 a été conditionnée par la construction d’une seconde, exclusivement dédiée aux personnes à mobilité réduite.
Achevée elle aussi, c’est donc Brice Constant Paillat, le ministre de tutelle, en présence de Jeanne Mbagou, l’édile de la Commune, du représentant du groupe Eramet et de celui de l’ARTEF, qui a procédé à la coupure du ruban, rendant ainsi opérationnelle l’ouvrage.
Cette réalisation intervient dans le cadre du plan d’aménagement adossé au plan de remise à niveau de la voie ferroviaire (PRN) qui prévoit la construction de 15 passerelles de même calibre.
Pour rappel, 4 de ces structures ont déjà été achevées et 3 en voie de construction.
Huit autres seront construites selon le plan d’exécution, lequel prendra fin au terme du PNR prévu pour 2024.
Tous unanimes sur la question, le membre du gouvernement et la mairesse d’Owendo ont dit leur satisfecit et affirmé que l’ouvrage offrait un “horizon d’espoir”, ce d’autant que la passerelle est gage de la sécurité civile et que, face aux traversées “nonchalantes” et “intempestives” des riverains, lesquels se terminaient régulièrement en drames cette livraison de la Sétrag arrivait à point nommé.
Pour maintenir la dynamique de protection civile déjà engagée, les autorités précitées ont fait le souhait de l’érection d’une barrière de protection, laquelle contraindrait les populations à traverser sur l’infrastructure nouvellement construite.
Agnès Limori