Par Stive Roméo Makanga
C’est dans un climat particulièrement gai que la cérémonie inhérente à la signature du protocole d’accord portant trêve sociale à la Caisse nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS), s’est tenue vendredi 12 avril courant.
En présence des Conseillers, du Secrétaire général, de la Directrice générale, le représentant du Conseil d’administration, les représentants des organisations syndicales et des travailleurs, Gaëtan Nkoghe a été formel, “cette journée restera marquée comme le jour où la Direction générale s’est réconciliée avec son personnel”. Une déclaration forte de sens, enrichie par un argumentaire plausible: la signature de ce protocole “marque le début d’une ère nouvelle” au sein de la CNAMGS, notamment celle de “la Restauration de la dignité du salarié”.
“Nous avons fait le choix de régler les questions inhérentes à nos revendications dans un climat social apaisé. En privilégiant la voix du dialogue et celle du consensus”, à indiqué Gaëtan Nkoghe, le représentant des syndicats de l’institution précitée.
Pour sa part, Christine Audrey Chambrier Voua, la Directrice générale, après deux jours d’intenses travaux, la commission d’examen du protocole d’accord a permis très justement de parvenir à un tel résultat. Ainsi, les problématiques liées aux conditions de vie et de travail dans un cadre apaisé sont autant de questions qui ont été portées à la réflexion des participants, puisque figurant sur la feuille de route de la Directrice générale.
“Nous sommes appelés, employeur et travailleurs, à signer ce protocole d’accord avec la plus grande responsabilité car nos vies, celles de nos familles et celle de notre établissement sont mises en jeu”, a-t-elle rappelé.
Et: “L’histoire nous regarde, ainsi que les plus hautes autorités en-tête desquelles le président de la Transition, le président de la République, chef de l’État, son Excellence le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema”.
En impliquant l’ensemble de l’administration et du personnel dans ce processus, Christine Audrey Chambrier Voua a démontré sa capacité à rassembler les parties prenantes autour d’un objectif commun, dépassant les préjugés et les conflits stériles.
Il faut rappeler que la matérialisation de la signature d’un document de ce type se dessinait à l’horizon, ce d’autant que les plus hautes autorités de la Transition, animées d’une ferme volonté de restaurer certaines institutions jadis frappées de paralysie et de crises incessantes, avaient procédé à la nomination de certains leaders syndicaux, le cas de Joël Ondo Ella, spécialisé en dialogue sociale et promu secrétaire général de cette institution hautement sensible.