Par Agnès Limori
Ousmane Alukey, Camerounais de 62 ans, n’a visiblement pas la baraka. Alors qu’il avait pris toutes les dispositions pour frapper un coup ni vu ni connu, voilà qu’il se retrouve incarcéré pour viol sur une personne vulnérable. Un délit puni par les articles 256 et 261 du Code pénal nouveau.
Selon le quotidien L’Union, qui rapporte les faits, Ousmane Alukey est un Camerounais en situation irrégulière sur le sol gabonais, et vivant à Oyem.
Exerçant en qualité d’agriculteur auprès d’un particulier à Bolosoville, le prédateur sexuel aurait été attiré par une adolescente de 17 ans, vivant à quelques pâtés de chez lui, chez ses parents.
Or, il se trouve que celle pour qui flash le sexagénaire est déficiente mentale.
Un jour, alors que personne n’est à la maison, Ousmane Alukey, qui salive et se masturbe depuis un moment, entre dans le domicile de ses voisins pour y accomplir sa besogne. Mais manque de peau pour lui, les frères de la victime entrent tôt de l’école et découvrent le gaillard sur leur sœur, en plein ébat sexuel.
La tension monte. Le bourreau, qui s’en est allé chez lui, médite sur son sort. Vers 15 heures, lorsque la mère de la victime rentre de ses activités, elle est tout de suite mise au courant des faits. C’est alors qu’une inspection sur le corps de la gamine de 17 ans va commencer.
Mais quelle pagaille! Des traces de sang apparaissent sur le corps de la jeune victime. Ce qui, bien évidemment, fera encore monter la tension.
Fulminant de colère, la mère se rend immédiatement chez son violeur de voisin, pour y proférer des menaces. Ousmane Alukey, craignant la taule, propose la somme de 50.000 francs CFA à son interlocutrice pour enterrer l’affaire.
Mais c’est mal connaître la colère d’une mère dont on a abusé de l’enfant. Celle-ci crache sur les 50.000 et emmène sa fille dans une structure médicale pour y faire des examens appropriés.
Déterminée, elle souhaite que la dignité de sa fille soit restaurée par la condamnation de son bourreau.
Chose faite. Une plainte en bonne et dûe forme est déposée à la brigade de la gendarmerie de Minvoul-centre. Ousmane Alukey est interpellé par les officiers de police judiciaire.
Dos au mur, ce dernier reconnaît les faits et est immédiatement déféré devant le procureur d’Oyem.
L’incarcération est vite faite, peu après son audition avec le magistrat instructeur.
Une affaire qui défraie encore la chronique à Bolosoville.
