Par Joseph Mundruma
Au Cap Lopez, se sont très exactement 90.000 m3 de pétrole qui se sont déversés, après qu’un tank de stockage de brut de la compagnie pétrolière Perenco ait cédé dans la zone du terminal, jeudi 28 avril courant.
Selon notre confrère en ligne, Direct infos Gabon, qui a joint l’entreprise affectée par l’accident, la situation serait sous contrôle, les risques de pollution à grande échelle aurait été circonscrits par les équipes à l’œuvre.
« Le bac qui a cédé est loin de la mer et en principe les dispositions sont prises pour que les déversements de brut dans le terminal n’arrivent pas à la mer », aurait confié une source.
Mais le dommage est si important qu’une quantité non négligeable du pétrole brut se serait déjà échappé de la cuvette de rétention et poursuivrait sa course vers la mer.
Selon nos confrères de La lettre verte, qui ont pris l’avis d’un expert-environnementaliste gabonais, « c’est la pollution la plus importante jamais enregistrée dans le golf de Guinée. On ne peut pas la contenir sans l’aide internationale. Il faut intervenir au plus vite à cause des pluies ».
En attendant, la petite ville pétrolifère de 136.000 habitants (selon les données de 2013), se trouve déjà en alerte.