Par la Rédaction
Dans une correspondance adressée au Directeur général de l’environnement et de la protection de la nature, dont notre Rédaction a obtenu copie, Nicaise Moulombi, président de Croissance Saine Environnement interpelle sur les conséquences écologiques peu après que la barge d’Assala ait sombré dans les eaux de Gamba.
Préoccupé, le président Exécutif de Croissance Saine Environnement s’étonne de ce que des images laissant supposer le repêchage des engins engloutis par les eaux, circulent abondamment sur les réseaux sociaux.
Cependant, il semblerait plutôt que “la lagune ne donne pas d’opportunité pour retirer les camions et la barge de l’eau”. Précisant de fait: “Je viens d’apprendre que rien n’est encore sorti.
Ils sont en phase de prospection pour bien repérer les engins sous l’eau”.
Et: “Rien n’est encore sorti. Du moins l’opération de repêchage n’a pas encore démarré, trop de contraintes”.
Un mensonge que la compagnie pétrolière voudrait ainsi faire passer pour vraie auprès de l’opinion.
Au-delà de tout, Nicaise Moulombi, tenant coûte que coûte à interpeller sur les dangers de pollution, qui menace déjà “notre environnement aquatique”.
Redoutant les conséquences de cette catastrophe, le président Exécutif de Croissance Saine Environnement assure qu’il sera “très compliqué” de “s’alimenter en poissons, crustacés et autres produits dans la région”.
Pour les experts de Croissance Saine Environnement, “le coût de l’opération sera si élevé qu’on sera tenté de laisser ces engins sous l’eau, avec tout ce que cela comporte de pollution”.
Attirant l’attention du Directeur général de l’environnement et de la protection de la nature, Nicaise Moulombi déplore le silence d’Assala, entreprise incriminée. Une synthèse des éléments que transportait la barge s’avère désormais crucial.