Par la Rédaction
À seulement quelques jours de vie, un nourrisson lutte contre des complications graves après une naissance par césarienne à l’hôpital Canadien d’Oyem. Cette situation est un véritable appel au secours, alors que les parents, complètement démunis, espèrent un geste salvateur des autorités.
L’enfant, aujourd’hui hospitalisé dans le service de néonatalogie de l’hôpital Jeanne Ebori à Libreville, est confronté à des problèmes alarmants. Selon les proches, il souffrirait d’une malformation de la moelle épinière ainsi que de la présence d’eau dans le cerveau, des complications médicales qui nécessitent une prise en charge urgente et spécialisée.
Dans cette épreuve, le jeune père, âgé de 25 ans, se trouve sans emploi après avoir été, selon ses dires, écarté à plusieurs reprises lors des concours de police. Cette situation de précarité pèse lourdement sur la famille qui, face à la gravité des soins nécessaires pour sauver leur enfant, se déclare « dépassée » par les examens et les traitements exigés. « Nous ne savons plus vers qui nous tourner », confie-t-elle, le visage marqué par la détresse.
À cette situation s’ajoute un coût financier écrasant. Pour transférer l’enfant d’Oyem à Libreville, il a fallu débourser un peu plus de 450 000 francs CFA, une somme colossale pour cette famille déjà vulnérable.
Le coût élevé des soins médicaux spécialisés dépasse largement leurs moyens. Malgré les difficultés, les parents gardent l’espoir qu’un geste de solidarité, notamment des autorités de la Transition, puisse changer le destin de leur enfant.
Cet appel au soutien est lancé à tous ceux qui pourraient apporter une aide, que ce soit sous forme financière ou logistique, afin de soulager une famille accablée par la douleur et l’incertitude de l’avenir. Le numéro de la famille pour toute assistance est le 074.92.52.05.
Au-delà de ce cas dramatique, c’est toute une réflexion sur l’accès aux soins qui est ici soulevée, dans un contexte où nombre de Gabonais se retrouvent sans ressources suffisantes pour faire face à des situations d’urgence médicale. Les autorités compétentes sont ainsi invitées à prendre des mesures urgentes afin de garantir à ce nouveau-né les soins que son état critique exige.
La vie de cet enfant est en jeu, et le soutien de la communauté nationale pourrait faire toute la différence. Que ce cri de désespoir trouve un écho favorable auprès des plus hautes instances du pays.