Par Agnès Limori
Le lundi 9 janvier dernier, Rose Christiane Ossouka Raponda a été, par décret présidentiel, nommée vice-présidente de la République. Un poste resté vacant depuis l’éviction de Pierre Claver Maganga Moussavou, peu après le scandale lié au Kevazingo.
Depuis, de nombreuses thèses foisonnent, au point de donner des insomnies aux opposants débauchés des partis politiques concurrents du Parti Démocratique Gabonais (PDG). “Le choix de Rose Christiane Ossouka Raponda n’est pas judicieux. Ali Bongo aurait dû mettre à ce poste un vrai opposant”, fustige un nouveau militant du parti des masses, auparavant dans les rangs de l’opposition.
“Les opposants avaient bon espoir qu’ils occuperaient des postes décisifs. Hélas, avec la nomination d’Ossouka Raponda comme vice-présidente et celle de Bilie By Nze à la primature, tous les espoirs sont morts. Les nominations de Ndemezo’o Obiang et Blaise Louembe au gouvernement tiennent de l’enfumage. Sinon rien de plus”, affirment-ils.
Depuis les fusions-absorptions, ils étaient nombreux à espérer un repositionnement stratégique au sein du PDG. Mais le parti n’a jusqu’ici rien entériné.
De plus, le dernier congrès du parti a augmenté les craintes.
Seul le secrétariat exécutif a été quelque peu lifté.
Cependant, les attentes sont toujours perceptibles. Ils sont toujours aussi nombreux à avoir quitté les Socio-démocrates (SDG), le PSD, Les Démocrates, et bien d’autres partis politiques, pour le Parti Démocratique Gabonais, et qui attendent d’être recasés.
À mesure que la date butoire, celle du scrutin présidentiel approche, les doutes se renforcent. Les nouveaux militants du PDG s’interrogent au sujet de leur survie politique.
Prendront-ils une part importante au sein de l’appareil politique ou demeureront-ils de simples spectateurs? À cette question, personne ne semble avoir la réponse.
Face à la confusion, ils sont nombreux à envisager un plan B, en cas de…
Vice-présidence de la République : Ali Bongo a-t-il dribblé les opposants ?
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