Par Joseph Mundruma
On croirait une fakenews. Pourtant, tout est vrai. Le parlement espagnol a adopté un projet de loi légalisant les actes sexuels avec les animaux (zoophilie ndlr).
Il s’agit, dans le fond, d’un amendement qui faisait partie d’un projet de loi sur le bien-être animal, et qui a été approuvé par la chambre basse du parlement. Ione Belarra, la ministre espagnol des droits sociaux, est l’auteur de cette initiative.
Pour elle, il s’agit de protéger le bien-être des animaux. Que ce soit les animaux domestiques ou sauvages.
Selon toute indication, ce projet de loi introduit également des peines de prison et de lourdes amendes allant jusqu’à 50.000 euros, soit plus de 32 millions.
Plus loin, les peines peuvent aller jusqu’à 200.000 euros, soit 131 millions pour “les propriétaires des chiennes qui tombent enceintes s’ils ne sont pas enregistrés comme éleveurs”.
Mais le projet de loi fait déferler les passions. Les organes de défense des droits des animaux pensent que cette action vise la normalisation de la cruauté dont ceux-ci font l’objet, et encourage leur exploitation.
Examiné par le Sénat, comme on s’y attendait, le projet de loi sur le bien-être animal a reçu son approbation finale.
Ainsi, l’Espagne rejoint la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark, sur la liste des pays qui autorisent la pratique de la zoophilie, à la seule condition qu’il n’y ait pas de blessures infligées à l’animal.