Par Joseph Mundruma
Face à la presse nationale et internationale, Jean Boniface Assélé, le leader du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR), a souhaité étayer les arguments pour le moins fallacieux usités par le Centre Gabonais des Élections (CGE), à l’effet d’écarter sa candidature pour la présidentielle d’août prochain.
“Il faut relever que les deux premiers motifs évoqués par le CGE pour rejeter ma candidature ne constituent nullement, au sens de la loi, un critère d’inéligibilité ou d’incompatibilité pour contester ma candidature”, a-t-il déclaré, formelle.
Avant de poursuivre : “Pour ce qui est de l’appartenance du CLR à un regroupement de partis politiques légalement reconnus de la majorité, signataire de la charte de la majorité, le Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) fut membre de la Majorité du 19 avril 2010, date de son adhésion à la Charte au 26 juin 2023, date de la démission écrite de cette majorité”.
Dépité par les motifs énumérés par le CGE, qui avait rejeté sa candidature le 24 juillet dernier, le général à la retraite dit avoir saisi aussitôt le 25 juillet à 16h, les juridictions compétentes aux fins de faire constater les incongruités.
“J’ai introduit un recours devant la Cour Constitutionnelle afin que le droit et rien que le droit soit dit, pour que ma candidature soit validée comme il se devait”, a-t-il martelé.
“La majorité Républicaine est ce regroupement de plusieurs partis politiques dont devait se prévaloir officiellement le candidat. Aussi, le candidat PDG est lui-même en violation des dispositions de la charte de la majorité et par extension, la candidature de M. Ali Bongo Ondimba n’est pas valable du point de vue de la majorité”, a-t-il fait observer, martelant sur les possibles confusions qui ont pu altérer le jugement de Bondalt et son directoire.
Pour Jean Boniface Assélé, il est certain que des “machinations honteuses” ont prévalu au rejet de sa candidature.
Déterminé, l’ancien général ne compte rien lâcher. Bien au contraire.
