Par la Rédaction
Sèchement accusé par Romain Molina, le journaliste français, dans une vidéo à charge ventilée sur les réseaux sociaux, Hervé Patrick Opiangha n’entend pas laisser courir ces « accusations infamantes ». Par la voix de Me Gisèle Eyué, son Conseil, il entend laver son honneur, en traduisant l’intéressé devant les juridictions compétentes.
Face à la presse, Me Gisèle Eyue Bekale a été formelle, en ce qui concerne Romain Molina, le journaliste français : «La liberté de presse ne permet pas tout. Elle s’arrête là où commence la diffamation». Et que, les «accusations infamantes qui ne reposent sur aucune offre de preuve» du protagoniste précité feront désormais l’objet d’une troisième plainte.
Par son point de presse, l’avocate du nouveau ministre des mines a tenu à éclairer la lanterne de l’opinion. Deux plaintes avec constitution de partie civile avaient déjà été déposées devant le doyen des juges d’instruction du tribunal judiciaire de Paris contre Romain Molina, le 13 juillet 2022 pour des faits de diffamation.
« Deux ordonnances de renvoi devant le tribunal correctionnel ont été rendues le 19 juin 2023 et le 31 août 2023 contre la chaîne de télévision France 24, complice de monsieur Romain Molina», a-t-elle déclaré.
Indiquant par ailleurs que «le juge d’instruction et le Procureur de la République ont retenu qu’il existe des charges suffisantes à caractère diffamatoires au préjudice de monsieur Hervé Patrick Opiangahqui s’est constitué partie civile».
Ainsi, de l’audience fixée le 19 septembre 2023 prochain devant la 17e chambre du tribunal correctionnel à Paris, Romain Molina devrait répondre de ses accusations.
Pour Me Gisèle Eyue Bekale, « tout le monde comprendra en réalité que cet individu fait dans l’esbroufe puisqu’il n’a jamais été au Gabon et ne peut valablement parler d’un pays qu’il ne connaît pas».
«Nous envisageons de formuler, dans les tous prochains jours, une demande de commission rogatoire en Espagne pour que ce sulfureux personnage comparaisse et réponde de ses agissements diffamatoires devant le tribunal correctionnel», indique le conseil d’Hervé Patrick Opiangha, révélant que Romain Molina aurait battu retraite dans un tout petit village en Espagne, histoire d’échapper à ses turpitudes.
Du reste, une troisième plainte avec constitution de partie civile a d’ores et déjà été déposée contre le journaliste français.