Par Stive Roméo Makanga
Dans un communiqué dont notre Rédaction a obtenu copie, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 a appelé à la mise en place d’un Conseil National du Dialogue Social (CNDS).
Portant une analyse sur la prise du pouvoir par l’armée, le 30 août dernier, le président d’Ensemble pour la République est assez formel. ” le développement d’une grogne sociale de plus en plus perceptible par la multiplication des foyers de tension , les menaces de mouvements de grèves dans différents secteurs d’activités et la stigmatisation envers plusieurs investisseurs” observés ça et là depuis peu, témoigne de l’urgence de l’érection de l’organe proposé.
“Il est clair que si cette tendance perdure et prospère , les risques d’une véritable crise sociale suivie d’une détérioration du climat des affaires dans notre pays pouvant perturber sérieusement le déroulement de la Transition sont à craindre”, indique-t-il.
Faisant la synthèse de sa participation lors du dialogue d’Angondjé, Dieudonné Minlama Mintogo indique l’adhésion favorable qu’avait reçu cette proposition.
Elle aurait été “fortement soutenue par les participants”, d’une part; et “a été adoptée par les parties prenantes au terme de nos travaux”, d’autres part.
Seul bémol, cette idée aurait été recluse par les gouvernements successifs sous l’ancien régime déchu.
Aujourd’hui, “Au regard de la situation actuelle et; soucieux de la préservation des acquis , du climat des affaires et de la concorde nationale , en ce moment important de l’histoire de notre pays”, l’ancien challenger d’Ali Bongo Ondimba interpelle-t-il Brice Clotaire Oligui Nguema sur l’opportunité d’une telle proposition.
“Je demande solennellement au Président de la Transition , Chef de l’Etat , le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA , de mettre en place le Conseil National du Dialogue Social”, appelle-t-il.
Un instrument qui aurait trois missions urgentes: Procéder à l’examen des différents cahiers de charges des syndicats et coordonner les négociations entre les parties prenantes; Négocier une trêve sociale jusqu’à l’organisation des prochaines élections et Ouvrir les discussions, en plus de rassurer les investisseurs .
Des points importants, qui devraient être soigneusement analysés par le CTRI.