Par Samuel Boueka Youmi
Près de sept jours après une grogne du personnel de l’hôpital Paul Moukambi, qui sans attendre l’arrivée des agents du Trésor provincial de Koula-moutou affectés pour le paiement de leur différentes primes, avaient barricadé et affiché des banderoles au portail de leur lieu de travail, dénonçant le détournement de leurs primes, par la Direction provinciale du trésor.
Le gouverneur de L’Ogooué-Lolo, informé par toutes les parties, avait mis en garde les syndicalistes, et invité chacun à faire preuve de responsabilité, et d’éviter toute action diffamatoire, préjudiciable suite à leur accusations.
Selon la Direction du trésor local, ces paiements s’effectuent souvent après trois mois, et le cas qui a entraîné le malentendu entre le trésor de koula-moutou et le personnel de l’hôpital Paul moukambi semble prémédité car l’assurance du paiement des primes avait été annoncée pour moins de 3 jours.
Pour rappel, les titres des paiement s’effectuent après une transaction entre l’hôpital Paul Moukambi et le service de la CNAMGS, qui après toutes vérifications, envoie à Libreville tous décomptes du travail fait avant d’être retourné à la trésorerie locale, sous bon de titre de paiement.
Mais un incident ayant entraîné l’incendie du compteur du Trésor de koula-moutou avait perturbé le départ des agents du trésor sur le site de l’hôpital Paul Moukambi, le responsable de la trésorerie étant occupé à rendre compte aux autorités administratives et à travailler avec la SEEG.
Le gouverneur de l’Ogooué-Lolo avait sollicité des deux parties, à savoir la Direction du trésor et de l’hôpital à mutualiser leur effort afin de pérenniser le climat de paix et de respect mutuel.
Cette situation gênante pour le directeur général de l’hôpital, Dr Romuald Iyedi a été perçu comme un esprit d’incivisme et d’indiscipline qui règne au sein de sa structure.
Depuis une semaine, les activités fonctionnent normalement au trésor de koula-moutou, où une équipe technique est attendue pour revisiter le groupe de secours, devenu obsolète, et participer à l’état des lieux des travaux d’installation du nouveau compteur.
Le léger retard ayant occasionné la grogne des syndicalistes, nombreux d’entre eux pourraient éventuellement être entendus pour diffamation.