C’est ainsi que les observateurs avertis de la politique nationale qualifient le comportement des dirigeants du PDG, l’ancien parti au pouvoir dont le personnel permanent a lancé une grève bientôt deux semaines. Ces compatriotes revendiquent le paiement des arriérés de salaires ainsi que le versement de leurs droits sociaux (la durée).
Depuis le lancement du mouvement d’humeur, aucun responsable n’est passé s’enquérir de la situation, regrettent les grévistes visiblement inquiets. Une inquiétude qui se reposent sur le fait que beaucoup d’entre eux se retrouvent en phase d’expulsion par des bailleurs qui n’ont que trop longtemps attendu.
Au sortir de la réunion apprend-t-on, un délai de cinq jours a été accordé par certains bailleurs encore compatissants. Et ce délai arrive à expiration ce jeudi 11 janvier 2024.
Pendant ce temps, du côté de Louis, au siège du Parti démocratique gabonais (PDG), c’est le silence de cimetière. La question que beaucoup se posent aujourd’hui est celle de savoir pourquoi les différents Secrétaires généraux n’ont jamais permis aux militants et travailleurs du PDG, de rencontrer les présidents du parti?
Du défunt Omar Bongo Ondimba à son successeur de fils, Ali Bongo Ondimba, le personnel permanent a été oublié. Aucun souvenir vivant de leur fidélité sans faille.