Par Stive Roméo Makanga
Alors que le Gabon entre dans une phase décisive de son histoire, certaines mentalités réfractaires continuent d’entraver le progrès de certains de nos compatriotes. Cela s’est manifesté de manière flagrante ces dernières 48 heures, suite à la nomination de Seydou Kane au sein du Bureau Exécutif de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG).
Nommé également Conseiller stratégique le 21 février 2024, Seydou Kane, entrepreneur et homme d’affaires d’origine malienne, a été l’objet d’une véritable campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux de la part de compatriotes jaloux et amers. Pourquoi tant d’acharnement contre un homme qui, bien que né à Madina-Alahary près de Nioro-du-Sahel (non loin de la frontière mauritanienne), a consacré toute sa vie au Gabon, pays qui l’a accueilli et soutenu ?
Contrairement à d’autres compatriotes adoptifs qui ont quitté le Gabon après avoir perdu certains privilèges, Seydou Kane a choisi de rester, malgré les changements de régime. Avec un patrimoine conséquent, il aurait pu abandonner le Gabon pour retourner dans son pays natal, qu’il visite d’ailleurs régulièrement. Mais Seydou Kane n’est pas un opportuniste. Face à ses détracteurs aux arguments faibles, il affirme être devenu gabonais par « amour du pays ».
Arrivé au Gabon en 1985, à l’âge de 22 ans, l’entrepreneur gabono-malien a investi toute son énergie dans le pays. À la tête du Consortium international des travaux publics (CITP), il a officiellement rejoint la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG) le 3 février 2023. Il est donc logique qu’un an après son adhésion, en raison de son expertise, il soit nommé au sein du Bureau Exécutif.
« La Fédération des Entreprises du Gabon est une organisation patronale qui rassemble les entreprises dans leur globalité, des petites aux plus grandes. Vous êtes chez vous au Gabon. Ne soyez pas en marge des organisations syndicales et patronales. Quand on est en marge, on ne se sent pas intégrés. Nous devons donc mieux nous connaître et travailler ensemble pour préparer nos entreprises de manière globale », avait déclaré Henry Claude Oyima, président de la FEG, lors de son arrivée.
Le discret homme d’affaires gabonais d’origine malienne avait été chaleureusement accueilli par les membres de la FEG, qui l’avaient invité à ne pas rester en retrait en raison de son expérience et de ses nombreuses réalisations.
Que ce soit à travers le lycée professionnel de Bikélé ou les nombreuses voies secondaires qu’il a réalisées dans les artères de la capitale, les actions de Seydou Kane sont significatives.
Il est important de rappeler que les critiques exprimées dans l’opinion publique sont teintées de jalousie et de xénophobie envers un compatriote qui ne demande qu’à contribuer au développement du Gabon, aujourd’hui sous les auspices du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
1 Commentaire
Seydou Kane, avec ses qualité et ses défauts se serait assimilé a la culture gabonaise ! Autrement dit, il reste un des nôtres et le prouve de par son choix de demeurer présent avec nous, malgré le changement de régime !
C’est nous gabonais qui avions donné l’opportunité aux non assimilés de contribuer activement au désordre, au massacre, a la paupérisation du peuple, par exemplarité relative !👌
Laissez-le donc en paix car il s’agit d’un simple homme, sans problème et devenu aujourd’hui un puissant homme d’affaire, chez lui et pour nous ! (les mots ont un sens, les textes une logique structurelle !)
Combien auraient fait comme lui si ce n’est piller le pays et s’en fuir ?
Il serait donc indispensable de mieux “voir” plutôt que de simplement “regarder” !👌