Par Higor Mamboundou Boussamba
La ministre de la Réforme des Institutions, Murielle Minkoue épse Mintsa, a tenu une conférence de presse vendredi 28 juin finissant. Il a été question de faire la synthèse des activités législatives du gouvernement de la Transition et répondre aux interprétations jugées erronées, de son point de vue, du Rapport du Dialogue national inclusif (DNI). Elle a indiqué que 22 textes législatifs avaient été adoptés par le Parlement de la Transition lors de sa première session. Concernant le rapport du DNI, Mme Minkoue a déploré les allégations et procès d’intention de certains acteurs politiques et de la société civile, qui découleraient d’une méconnaissance du rapport pourtant rendu public.
Très silencieuse depuis la fin du Dialogue national inclusif, la ministre de la réforme des institutions vient de rompre le silence à la faveur d’une conférence de presse à son cabinet ministériel. Une rencontre avec les hommes et femmes des médias, qui s’est faite au moment de la clôture de la première session parlementaire. Une occasion qu’elle a saisie pour présenter le bilan des activités législatives du gouvernement Ndong Sima. Dans cette perspective, la ministre de la Réforme des Institutions a explicité que vingt-deux textes législatifs avaient fait l’objet d’adoption par le Parlement de la Transition. Un satisfecit clairement exprimé par le membre du gouvernement.
S’agissant du rapport général du Dialogue national inclusif (DNI) remis au président de la Transition au cours d’une cérémonie solennelle au Palais Rénovation et des interprétations livrées par certains acteurs politiques et de la société civile, Murielle Minkoue-Mintsa a battu en brèche ce qu’elle considère comme des allégations et ou, des procès d’intention, qui découleraient, de son point de vue, d’une méconnaissance du Rapport général pourtant rendu public.
De plus, sur le débat inhérent à la nationalité, de la question relative aux “Gabonais de souche”, le membre du gouvernement a précisé que dans le Rapport général, il est plutôt question de “Gabonais d’adoption”. Dans son laïus, Murielle Minkoue-Mintsa a fait observer l’opportunité de la recommandation limitant l’accès à certaines hautes fonctions dont celle de président de la République aux binationaux. Une verve délicate et parfaitement mesurée, qui aura permis à la Ministre de la Réforme des Institutions de repréciser les enjeux de toutes les recommandations faites par les commissaires, d’une part; et de fustiger, non sans rappeler les graves dangers que peuvent engendrer les procès d’intention.