Par Stive Roméo Makanga
Le 26 octobre 2024, un rassemblement significatif s’est tenu à la Chambre de commerce de Libreville, où l’honorable Jean Bosco Ndjounga, député de la Transition, a invité les ressortissants de la Bayi Brikolo (Aboumi), un département situé dans la province du Haut-Ogooué, à une réunion de concertation autour du référendum sur la nouvelle Constitution gabonaise, prévu pour le 16 novembre. Cette rencontre a permis de mobiliser et sensibiliser les populations de cette partie du Gabon autour des enjeux essentiels de cette réforme constitutionnelle, dont le député n’a pas manqué de préciser la portée historique et l’importance pour le renouveau national.
Dans une allocution empreinte de conviction, l’honorable Jean Bosco Ndjounga a affirmé sa fierté d’être aux côtés de ses compatriotes et a relevé le caractère crucial de ce référendum, non seulement comme étape politique, mais surtout comme un acte fondateur pour l’identité et la dignité du Gabon. Selon lui, cette nouvelle Constitution, fruit du Dialogue national inclusif, incarne les aspirations profondes du peuple gabonais, portant en elle les valeurs d’unité, de justice et de démocratie. « Cette future Constitution est un espoir de renouveau pour le Gabon », a-t-il déclaré avec force, en insistant sur l’occasion inédite offerte à chaque citoyen de s’impliquer dans le façonnement de l’avenir du pays.
Au cours de cette rencontre, le député a pris soin de revenir sur certaines dispositions spécifiques de la nouvelle Constitution, des éléments auxquels il tenait particulièrement à apporter des éclaircissements pour garantir une compréhension éclairée parmi ses concitoyens. Parmi ces dispositions, il a notamment souligné l’affirmation de la souveraineté nationale sur les ressources naturelles du Gabon, un principe fondamental pour garantir l’indépendance économique et la justice sociale. De plus, la Constitution met l’accent sur la préservation de l’environnement et valorise les traditions culturelles, répondant aux aspirations contemporaines d’un développement durable et respectueux des racines gabonaises.
En outre, la nouvelle loi fondamentale prévoit la création d’une fête nationale, le 30 août, en commémoration de la Libération, une date hautement symbolique pour le renouveau du pays. Elle renforce également le droit de l’opposition démocratique et reconnaît le rôle central de la société civile dans la vie publique, tout en témoignant de la volonté de bâtir un État inclusif et démocratique. Ces innovations, selon l’honorable Jean Bosco Ndjounga, traduisent une vision progressiste et audacieuse pour le Gabon, un projet de société que chaque citoyen est invité à soutenir activement.
Par ailleurs, Jean Bosco Ndjounga a appelé les ressortissants de la Bayi Brikolo à être des relais dans la sensibilisation autour de cette Constitution, et les a exhortés à discuter et partager les éléments clés de ce projet dans leurs cercles respectifs. « Nous devons tous jouer notre rôle pour construire un Gabon uni, juste et démocratique », a-t-il affirmé, cela en invitant chaque participant à contribuer à un processus démocratique qui façonnera durablement l’avenir de la nation.
Ainsi, cette réunion a constitué un appel solennel à l’engagement de tous les Gabonais, particulièrement ceux d’Aboumi, les incitant à saisir cette opportunité unique de participer à la refondation de l’État. Face à une assistance attentive, le sémillant député a conclu en rappelant que l’adhésion à ce projet n’est pas seulement un devoir citoyen, mais une chance historique de créer un Gabon à l’image des aspirations de son peuple.