Par Stive Roméo Makanga
Le jeudi 14 août 2024, une réunion cruciale s’est tenue à Libreville, réunissant la direction de FOBERD Gabon, des représentants du ministère du Travail, et les représentants des travailleurs. L’objectif principal de cette rencontre était d’établir un dialogue constructif pour désamorcer les tensions au sein du groupe FOBERD Gabon, acteur économique majeur dans plusieurs provinces gabonaises.
André Fonkou Mbah, directeur général de FOBERD Gabon, a réaffirmé l’ouverture de l’entreprise à un dialogue avec des interlocuteurs « légalement constitués ». « Nous sommes ouverts au dialogue pour sortir de l’impasse. (…) Nous allons discuter des points que les travailleurs mettront sur la table », a-t-il déclaré, montrant la disposition de FOBERD à examiner les demandes des employés.
Ce geste a été salué par le délégué du personnel, Moussavou Bouka Chris Cohen, qui a exprimé son appui pour un dialogue avec l’administration. Il a promis de consulter la base et d’encourager les grévistes à lever le piquet de grève dès ce soir, dans l’espoir d’une résolution rapide et constructive des revendications en cours.
La démarche est soutenue par l’administration du Travail, représentée par Sylvestre Ngouabe, directeur provincial du travail, de la main-d’œuvre et de l’emploi de l’Estuaire. Ce dernier a relevé l’urgence de ramener la sérénité au sein de l’entreprise, affirmant que « face à l’urgence d’emmener la sérénité au sein du groupe FOBERD Gabon, il a été jugé utile de réunir les parties ». Un calendrier de travail a été fixé pour le lundi suivant afin d’examiner en profondeur les points soulevés, notamment ceux laissés en suspens lors des précédentes discussions. Sylvestre Ngouabe a insisté sur la nécessité de « penser utile » et de faire preuve de responsabilité et de pragmatisme dans l’approche de ce dialogue.
Cette médiation revêt une importance capitale pour le rétablissement d’un climat de sérénité au sein de FOBERD Gabon, nécessaire à la bonne marche de l’entreprise et à la préservation des emplois dans plusieurs régions du pays. En outre, ce dialogue vise à instaurer une meilleure compréhension des besoins des travailleurs, tout en permettant à l’entreprise de demeurer compétitive.
Les discussions prévues la semaine prochaine serviront à évaluer de manière détaillée les revendications des employés et à établir un cadre de travail durable. Ce dialogue social incarne la recherche d’un équilibre entre les attentes légitimes des travailleurs et les impératifs économiques de l’entreprise, dans un contexte où la stabilité sociale est cruciale pour la prospérité de toutes les parties prenantes.
Les observateurs restent attentifs à l’évolution de cette concertation, espérant que cet échange marque le début d’une entente favorable pour l’ensemble des acteurs impliqués.