Feuilleton Politico-judiciaire HPO: la communauté internationale s’ouvre au sujet
Par Joseph Moundruma
Une délégation de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration sociale (UDIS) a été reçue jeudi dernier à l’ambassade de France au Gabon pour alerter sur la situation de son président-fondateur, Hervé Patrick Opiangah (HPO), en exil depuis quatre mois dans une affaire désormais qualifiée de « machination politico-judiciaire ». Conduite par la présidente intérimaire Cynthia Lays Amorissani, accompagnée des conseillers Mouna Boukoko et Edmond Epoma Ngadi (porte-parole), la rencontre faisait suite à un courrier adressé le 7 mars à l’ambassadeur Fabrice Mauriès.
Dans ce document, l’UDIS dénonçait « un parjure », « l’inceste entre politique et justice » et « la violation des droits fondamentaux » de leur leader, dont les entreprises restent fermées depuis son inculpation. « Cette audience nous a permis d’exposer les preuves de cette injustice flagrante », a déclaré Cynthia Amorissani à la sortie, tout en saluant « l’écoute » de la représentation française sans divulguer le contenu des échanges.
L’UDIS y a plaidé pour le sort des « milliers d’employés » affectés par la fermeture des sociétés d’HPO, selon le courrier consulté par notre rédaction.
Cette démarche intervient alors que le dossier HPO, marqué par des allégations de vices de procédure, continue de diviser la classe politique gabonaise.
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