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Souveraineté économique et alimentaire : Louise Pierrette Mvono mobilise les partenaires au développement

En droite ligne de la vision du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui place la souveraineté économique et alimentaire parmi les priorités nationales, la ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Pierrette Mvono, a multiplié, du 16 au 18 juillet, les consultations avec plusieurs partenaires au développement dans son cabinet ministériel. Objectif : renforcer la coordination et mobiliser les ressources pour rendre aux Gabonais la dignité et la prospérité qu’ils méritent.

Le premier temps fort de ces séances de travail a réuni la ministre et sa collègue de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural, Odette Polo ép. Pandzou, ainsi que Aïssata Tapo, chargée de programmes pays à la Banque africaine de développement (BAD).

Les discussions ont porté sur la relance de la filière avicole, levier stratégique pour atteindre la souveraineté alimentaire. La ministre a rappelé la décision présidentielle d’interdire l’importation du poulet de chair à compter de janvier 2027, ce qui impose une montée en puissance rapide de la production nationale. La BAD, déjà engagée dans le Projet d’appui à la productivité agricole du Gabon (PAPG1, ex-projet « Graines »), est appelée à jouer un rôle crucial pour restructurer et moderniser cette filière afin de réduire la dépendance alimentaire, stimuler l’économie et créer des emplois.

 

« Nous voulons organiser nos projets pour qu’ils collent aux priorités nationales », a résumé la ministre, soulignant la nécessité de rigueur dans la planification.

 

Le lendemain, Louise Pierrette Mvono a reçu Charlotte Ndaw Sako, représentante pays de la Société financière internationale (IFC), branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. Les deux responsables ont échangé sur les défis structurels du Gabon et les perspectives d’investissement dans les infrastructures, l’agro-industrie, le tourisme et la transformation locale du bois.

 

Cette collaboration vise à dynamiser l’économie gabonaise en stimulant l’entrepreneuriat et en favorisant la création d’emplois, notamment pour la jeunesse. Pour la ministre, l’essor du secteur privé est indispensable à la réussite de la modernisation économique.

 

Le 18 juillet, la ministre a clos cette série d’entretiens en recevant Adama Ekberg Coulibaly, économiste en chef du Plan directeur d’industrialisation et de diversification économique (PDIDE) et chef des initiatives sous-régionales au Bureau Afrique centrale de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).

 

Cette rencontre s’inscrivait dans la dynamique de modernisation du pays et visait à ancrer le Gabon dans une stratégie d’industrialisation inclusive, en phase avec les meilleures pratiques régionales.

 

Sereine et déterminée, Louise Pierrette Mvono s’est dite optimiste quant à la réalisation des ambitions fixées par le Chef de l’État : « Pour atteindre nos objectifs, il faut planifier. Nous avons un agenda ambitieux. Je pense qu’il est important, pour tenir ces ambitions, que nous nous organisions de manière rigoureuse afin d’atteindre, d’ici janvier 2027, nos objectifs », a-t-elle affirmé.

 

En multipliant ces concertations avec des partenaires stratégiques, la ministre de la Planification et de la Prospective place son action dans une perspective à la fois pragmatique et visionnaire. Elle donne ainsi corps à la volonté présidentielle : redonner au Gabon sa souveraineté économique et alimentaire, bâtir une économie diversifiée, moderne et résiliente, au service des Gabonaises et des Gabonais.

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