Gabon/Paul Bovis Ngome Ayong clôt la campagne de l’UDB à Lalala : cap sur une victoire décisive dans le 5e arrondissement
Par Cadette Ondo Eyi
En ce mercredi 24 septembre, c’est devant une foule dense et galvanisée que les candidats de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) ont clos, dans une ferveur militante, leur campagne électorale dans le 5e arrondissement de Libreville. À Lalala, lieu hautement symbolique, les aspirants à la députation et aux responsabilités locales ont délivré un message de conviction, d’appel à la responsabilité citoyenne, et d’alignement sans faille à la vision du président Brice Clotaire Oligui Nguema.
Une vue de la campagne
En tête de file, Paul Bovis Ngome Ayong, candidat UDB au deuxième siège législatif du 5e arrondissement, a prononcé un discours empreint d’histoire, de fidélité politique et d’appel à l’unité. Soulignant le caractère non fortuit du choix du site de clôture, il a évoqué la mémoire des pionniers de l’administration locale qui ont marqué Lalala de leur empreinte, sollicitant symboliquement leur bénédiction pour l’avènement d’un nouvel ordre politique sous la bannière de l’UDB.
Fièvre et chaleur ont été observables pendant ces moments
« Ici a vécu l’un des premiers chefs de quartier de Lalala. Nous sommes sous la bénédiction des anciens, dont les premiers maires de notre arrondissement. Nous voulons poursuivre leur œuvre avec respect, enracinement et ambition », a-t-il déclaré.
Porté par un ton résolument mobilisateur, Paul Ngome Ayong a dressé les contours d’un scrutin qu’il qualifie de décisif : celui du parachèvement de la transition entamée le 30 août 2023. Louant l’action salvatrice du président Oligui, présenté comme un « libérateur », le candidat a lancé un appel clair aux électeurs : se rendre massivement aux urnes le 27 septembre, munis de leurs cartes d’électeurs, pour conférer à l’UDB une majorité forte et stable au Parlement comme dans les conseils locaux.
« Nous avons un seul objectif dans trois jours : donner au président Oligui une forte majorité. Cette élection est la dernière étape d’un tournant historique, et nous avons l’obligation de lui renvoyer l’ascenseur », a-t-il martelé sous les acclamations.
Appuyant ce discours, le délégué d’arrondissement a rappelé l’enjeu chiffré du scrutin : plus de 42 000 électeurs répartis entre les deux sièges législatifs. 29 970 inscrits pour le premier et 12 402 pour le second. Soulignant que « chaque voix compte », il a exhorté la population à aller récupérer les cartes d’électeurs, indispensables à l’accomplissement de ce qu’il appelle « l’alternance générationnelle ».
« Voter pour l’UDB, c’est tourner définitivement la page. C’est refuser les figures dépassées, pour faire place à une nouvelle génération de politiciens, porteurs d’idées neuves, ancrés dans la réalité locale », a-t-il déclaré.
Dans un geste hautement symbolique, Arsène Édouard Nkoghe Nze, tête de liste UDB pour les locales, a brandi une enveloppe sur laquelle figuraient les mots « vote » et « poubelle », illustrant avec vigueur le choix binaire auquel sont confrontés les électeurs : celui de l’adhésion au pouvoir incarné par le président Oligui ou le retour aux pratiques décriées du passé.
« On ne tourne pas le dos au pouvoir, surtout quand il incarne le renouveau ! Le président a fait sa part, il nous revient aujourd’hui de faire la nôtre », a-t-il affirmé, appelant à une participation massive et disciplinée le jour du vote.
Enfin, Ismaela Mpira, candidate au premier siège législatif, a elle aussi invité les électeurs à se mobiliser sans faille pour éviter un second tour, martelant la nécessité d’une victoire nette et sans bavure.
« Le 28 septembre, nous devons donner une victoire cash. Nous ne voulons plus d’élus invisibles. L’heure est venue pour que les visages familiers, les acteurs du quotidien prennent le relais de ceux qui ne réapparaissent qu’en période électorale », a-t-elle lancé, avant de réitérer l’appel au retrait massif des cartes d’électeurs.
À l’orée du scrutin, le ton est donné : pour les candidats UDB du 5e arrondissement, cette élection n’est pas une simple échéance électorale, mais un acte fondateur, un serment de loyauté envers un président perçu comme porteur d’espoir. Entre symboles, consignes précises et discours de rupture, les représentants de l’UDB entendent bien faire du 5e arrondissement le fer de lance de la nouvelle ère politique gabonaise.
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