Accueil » “C’est nous qui avons tué en 2016. Ce n’est pas un petit journaliste qui nous arrêtera” dixit un policier du commissariat de Nzeng-Ayong

“C’est nous qui avons tué en 2016. Ce n’est pas un petit journaliste qui nous arrêtera” dixit un policier du commissariat de Nzeng-Ayong

Par Kongossanews

La brutalité des forces de sécurité et de défense à l’égard des populations se compte désormais à la pelle. Après l’incendie sauvage des militaires à Ndangui, dans l’Ogooué-lolo, lequel a dévasté plus d’une quarantaine d’habitations, le tour est revenu mardi 13 juillet courant au Commissariat de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville.

À l’origine, une altercation entre les éléments du poste de police incriminé et une communauté de ressortissants camerounais.

Soucieux de collecter des informations avant production d’un article de presse sur le sujet, Pierre Tany Boutamba, journaliste et promoteur de Mediaposte.com, un journal d’informations en ligne, s’est fait littéralement agresser verbalement par un groupe de policiers, non contents de son intrusion.
“J’avais déjà recueilli les faits. Un groupe de policiers m’a interpellé, agressé verbalement et ordonné que je leur remette mes outils. Ils m’ont arraché ma carte de presse” témoigne notre confrère.

“L’un d’eux m’a dit qu’il était capitaine de police et que ce sont eux qui ont tué en 2016. Que si cela lui prenait, il recommencerait, parce qu’il serait connu pour ce genre d’action” a-t-il ajouté, précisant que les protagonistes, après lui avoir pris ses documents, ont refusé de décliner leurs identités.

Une énième brutalité policière qui confirme bien que les agents des forces de sécurité et de défense sont coutumiers des faits.

Jusqu’où les dérives de cette nature s’étendront-elles? Quelles sanctions punitives les ministres de l’intérieur et de la Défense prévoient t’ils pour ces brebis galeuses, désormais très nombreuses à s’illustrer dans les faits?

Des mesures massues, plus coercitives sont attendues.

Stive Roméo Makanga

Related Articles

Laisser un commentaire