Par Agnès Limori
Au premier campement, dans une vieille habitation, 40 nigérians, 6 togolais et 2 nigériens ont été interpellés par les agents de l’Office central anti drogue (Oclad), alors qu’ils menaient une opération visant à démanteler un réseau de trafiquants de stupéfiants, indique le journal L’Union, dans sa parution du jeudi 23 décembre.
Ces étrangers, planqués dans une vieille habitation dans le premier campement, précisément, aurait été entretenu par sieur Assogbon Adewale, un trafiquant togolais actuellement en cavale, bien connu des fichiers judiciaires.
Selon le quotidien, les clandestins, dont on ignore tout, attendaient le moment propice d’être déversés à la cité des ailes par Cyril Nkoda, taximan, à raison de 5000 francs CFA par personne, aux fins de rejoindre chacun sa famille.
Une opération qui a échoué à la dernière minute.
Sieur Assogbon Adewale, déjà à la tête d’un important réseau de trafic de stupéfiants dans la commune d’Akanda, échappe manifestement aux mailles de la justice.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’immigration clandestine constitue toujours pour le Gabon, un problème entier que les plus hautes autorités ont toujours peiné à endiguer.