Par Agnès Limori
Pourtant combat majeur du gouvernement, la spoliation des épouses veuves n’en finit pas chez nous.
C’est le cas de la veuve Barthélémy Boussougou, à Tchibanga, dans le Sud du Gabon. Cette dernière devrait se retrouver dans la rue dans les tous prochains jours, ainsi que l’ont déjà programmé ses beaux-parents, a-t-elle fait savoir.
Mariée depuis plusieurs décennies, Marie Louise Bourobou épouse Boussougou, a perdu son époux le 3 juin 2018 à Libreville.
Sitôt les funérailles achevées, la belle-famille serait montée au créneau, c’est en tout cas, ce qu’affirme la concernée.
Dans sa plus grande stupéfaction, l’une des nièces de son défunt époux se serait saisi des clés de la maison, laissant comme seuls espaces à la veuve, la cuisine et sa chambre.
Mais ce n’est pas tout, la nièce, très zélée, aux dire de la victime, se serait même, emparée des ustensiles de cuisine. Toute chose qui, naturellement, va occasionner une hausse de tension chez cette dernière, immédiatement évacuée sur Libreville.
Peu après son rétablissement, de retour de Libreville, la veuve déclare vivre l’enfer.
Épuisée par la série d’affrontements verbaux, elle décidera de porter plainte au tribunal de première instance de Tchibanga.
Mais la plainte restera lettre morte, assure-t-elle. Après avoir épuisé toutes les voies de recours, elle s’en remet désormais au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, et son épouse, Sylvia Bongo Ondimba.
Comble de tout, l’un des fils du défunt, né d’une précédente relation, aurait réussi à faire signer à la veuve des documents dont il tirerait avantage.
Une situation complexe, pour laquelle les autorités compétentes devraient se saisir.