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Incident minéralier sur la rivière Komo : « aucun indice de pollution sur les lieux », ont concluent les enquêtes

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Il y a près de cinq mois déjà que coulait, près de la rivière Bokoué, à quatre kilomètres de Kango, dans le département du Komo, une barge de la Société maritime (STM), avec à son bord 680 tonnes de minerais de manganèse, une production de CITIC, exploitant minier bien connu.

Intervenu très exactement le 23 janvier de l’année en cours, l’incident minier avait concomitamment, du fait de son importance, commis sur les lieux les expertises du cabinet Géo-Guide, lesquelles consistaient dans les enquêtes, d’une part ; et les analyses physico-chimiques des eaux et des sédiments du fleuve, d’autres part.

Si l’on en croit le rapport établit au terme de l’investigation : « aucune trace de manganèse n’a été détectée sur le lieu de l’incident ainsi qu’aux alentours ».

La synthèse au terme de cette enquête majeure avait permis d’écarter toute possibilité de pollution du fleuve, peu après l’incident, et que, aucun indice convergeant dans ce sens n’a été détecté par les différents matériaux de haut niveau dont on fait usage les enquêteurs.

Ainsi, des 680 tonnes de minerais initiaux que comportait la barge accidentée, 500 tonnes ont pu faire l’objet d’évacuation. A ce jour, seules 180 tonnes constituent l’essentiel de l’embarcation, lesquelles seront sortis de la rivière, la barge y compris, par le ministère de la Défense, du reste sollicité par la STM du fait des moyens logistiques dont dispose cette entité de l’Etat.

LA CHAINE DE TRANSPORT TELLE QU’ETABLIE

Deux principales configurations constituent à ce jour le transport du minerai de manganèse de Ndjolé.

D’abord, il y a la Gabon special economic zone (GSEZ) qui, en amont, assure par voie terrestre l’acheminement de la matière première jusqu’au centre d’entreposage de Kango.

Ensuite, le minerai est transporté par voie fluviale depuis le centre d’entreposage de Kango, pour le Port d’Owendo. Une activité assurée par un second acteur : la STM, qui l’effectue pour le compte de la CITIC.

Pour précision, le site d’entreposage de Kango est une propriété de la CITIC qui, au terme de plusieurs études d’impact environnemental menées par la Direction générale de l’environnement et de la protection de la nature, s’est vu octroyer le 28 octobre 2021, un récépissé qui lui donne le quitus légal de mener des opérations inhérentes à son secteur d’activité.

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