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Économie : la SOGADA fait la présentation de sa future usine de fabrication d’alvéoles

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Fière et représentative d’une ambition unique dans la sous-région, la Société Gabonaise de développement agricole (SOGADA), répartie sur un espace de 108 hectares à Meyang, à quelques 55 kilomètres de Libreville, témoigne de l’excellente vision des promoteurs d’en faire un symbole de réussite à la gabonaise.

C’est d’ailleurs forte de son expérience en termes de maraîchage et d’élevage, que la SOGADA a présenté à la presse le vendredi 31 mars dernier, sa future usine de fabrication d’alvéoles. Une entité économique établie au quartier Lalala, dans le 5e arrondissement de Libreville.

Loin d’être clairsemée, plutôt concise, l’idée de cette énième création du groupe HPO & Associés est d’en faire un véritable outil stratégique en matière de développement de la production avicole de la SOGADA, d’une part, et de la participation de cette dernière dans une perspective de lutte contre la vie chère, d’autres part.

« L’alvéole, c’est le compagnon direct de l’aviculteur. C’est un besoin qui est constant dans l’exploitation et la production d’œufs de table dans le sens que dans les étales ou grandes surfaces, les œufs sont exposés dans les boîtes ou vendus en palettes et jusqu’à date tout était importé », a précisé Hervé Patrick Opiangah, premier responsable du Groupe.

Vue d’Hervé Patrick Opiangah (gilet-centre) posant avec les techniciens de l’usine

Véritable fleuron de cette industrie, la nouvelle usine éco-responsable de fabrication d’alvéoles poursuit le double objectif d’écouler les produits de son activité sur le plan local, et bien évidemment, à l’international.

DES RAISONS DE CETTE CRÉATION

” Les aviculteurs étaient assujettis aux fournisseurs extérieurs. Constatant qu’il était primordial pour la SOGADA d’avoir en permanence des alvéoles pour soutenir sa production, parce que les coûts sont extrêmement colossaux lorsqu’il fallait les prendre chez des fournisseurs et qu’à terme c’est asphyxiant, nous avons donc opté pour la fabrication d’alvéoles sur place pour satisfaire le besoin national et in fine exporter pour vendre également à l’international nos produits made in Gabon”, a indiqué Hervé Patrick Opiangah.

« Ce projet de création d’une usine de fabrication d’alvéoles est foncièrement écologique car nous faisons dans le recyclage de tout type de papier que nous transformons en alvéoles. Il va nous amener à organiser des collectes dans différents quartiers du grand Libreville et à l’intérieur du pays parce que le carton reste une matière sur laquelle nous sommes censés nous appuyer pour produire davantage » , a explicité Hervé Patrick Opiangah, détaillant les étapes primordiales constitutives de l’exploitation de sa nouvelle structure.

DE LA NÉCESSITÉ DE FORMER ET DE DÉVELOPPER UNE EXPERTISE LOCALE

Si pour lui “formation et emploi” constituent des éléments importants, caractéristiques principales de son projet d’entreprise, Hervé Patrick Opiangah n’a pas manqué de préciser que le groupe qu’il dirige a d’abord et avant tout procédé à la formation de nombreux jeunes en Turquie. Lesquels ont été, au terme de leur cursus, immergés 4 mois durant au sein de la société fabricante des machines.

« Ces derniers ont passé 4 mois d’immersion et d’apprentissage auprès de la société qui a créé les machines qui servent à la fabrication de ces alvéoles. C’est une expertise turque et pour assurer le transfert de technologies nous avons anticipé sur ce sujet. Nous avons à ce jour 6 jeunes Gabonais qualifiés pour l’exploitation et la maintenance. D’autres seront formés car pour faire tourner les machines, procéder à la collecte et au tri, il faudra de la main d’œuvre. », a-t-il relevé.

Opérationnelle sous peu, la nouvelle usine devrait embaucher une centaine de gabonais et permettre le développement d’une expertise locale.

“Cette usine, écoresponsable, tournera à plein régime dès son inauguration. Elle emploiera directement pas moins d’une trentaine de jeunes Gabonais dont certains ont été formés à l’exploitation et à la maintenance en Turquie et indirectement, plus d’une centaine répartis dans le grand Libreville”, indique la SOGADA, dans un communiqué dont nous avons obtenu copie.


Avec plus de 50.000 poules pondeuses, toute chose qui permet la production et la mise sur le marché de plus de 2,200 millions d’œufs à l’année, sans oublier le cheptel porcin de 700 têtes environ, la SOGADA apparaît comme une véritable référence en la matière dans la sous-région.

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