Par Stive Roméo Makanga
Prévu pour se tenir du 23 au 25 mai finissant, l’atelier national consécutif à la validation de la feuille de route de la mise en œuvre de l’accord OMC a lieu sur le sol Gabonais. Des travaux qui permettront aux parties prenantes de définir pour le compte du Gabon, des schémas clairs en vue de la facilitation des transactions et des opérations commerciales, et bien d’autres points importants liés au secteur.
C’est en présence du commissaire au marché commun, affaires économiques, monétaires et financières de la commission, représentant le président de la CEAC, d’une part ; et des experts du comité national de facilitation des échanges, représentant les secteurs public-privé, d’autre part, que Yves Fernand Manfoumbi, le ministre du commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture lundi 23 mai courant à l’Hôtel Boulevard de Libreville, de l’atelier de validation de la feuille de route en vue de la mise en œuvre de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Présentant l’intérêt que revêt cette thématique pour les plus hautes autorités de la République, le membre du gouvernement a, au cours de son propos liminaire, rappelé, tout en situant le contexte, la nature de l’accord sur la facilitation des échanges.
Il s’agit, entre autre, de la simplification des procédures de circulation des marchandises, laquelle met en exergue l’appui technique nécessaire qui permettrait aux pays en développement et de ceux identifiés comme étant les moins avancés, de profiter des effets bénéfiques du système commercial multilatéral.
Pour Yves Fernand Mamfoumbi, le Gabon est sur le front des réformes, objectif décidé dans la perspective de fluidifier et clarifier les procédures d’importation et d’exportation, de même que les formalités douanières et la kyrielle des exigences inhérentes au transit. C’est donc de ce fait que l’accord OMC apparaît comme un outil important pour le pays, d’où la tenue de cet atelier.
Epiloguant sur les bénéfices qui découleraient de cet instrument important, le membre du gouvernement a évoqué entre autre la levée des entraves nées des tâches administratives en rapport avec les échanges, d’une part ; la réduction des coûts du commerce, qui permettraient le renforcement de la transparence, d’autre part.
Sans être exhaustif, l’accord devrait aussi permettre aux PME d’accéder à d’innombrables opportunités, déjà en matière de participation aux chaînes de valeurs mondiales, réduisant de fait, de nombreux risques de corruption.
Pour le collaborateur de Rose Christiane Ossouka Raponda, cet accord OMC aura aussi la particularité de favoriser la flexibilité nécessaire à la contextualisation des engagements ainsi que des calendriers de mise en œuvre immanents.
Ainsi, au terme de l’atelier, le gouvernement espère, dans l’objectif de faciliter les échanges commerciaux, la production d’un schéma stratégique, lequel devraient donner les grandes orientations du Gabon en matière d’exécution des réformes économiques et commerciales sur les cinq années à venir.
Les experts ont donc la lourde mission d’examiner les différentes articulations qui constituent la feuille de route nationale de cet accord, ce, avant validation des différentes parties prenantes.
Le membre du gouvernement, tout en rappelant les travaux initiaux de 2018 avec de nombreuses institutions de référence dont la BAD, la CEEAC, le CNUCED et les experts du comité national de l’époque, a dit être à l’écoute des entreprises : « de leurs préoccupations à l’effet de concevoir des réformes qui répondent à leurs besoins d’une manière effective et efficace ».
Par cet accord, le gouvernement a donc comme objectif principal la facilitation des transactions et des opérations commerciales, de même que l’impulsion d’une dynamique nouvelle de la croissance économique et du développement du secteur.