Par Stive Roméo Makanga
C’est en présence des représentants résidents de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’UNICEF, de l’ONUSida, de ceux des confessions religieuses, et ceux de la société civile gabonaise que Dr. Guy Patrick Obiang Ndong et Justine Libimbi épouse Mihindou, sa déléguée à la Santé et aux affaires sociales a ouvert les travaux relatifs à l’atelier de validation de la politique nationale et du plan stratégique de développement de la santé communautaire, mardi 7 juin dernier.
Fignolée avec la participation de l’OMS, cette rencontre d’importance a eu pour prérogative l’élaboration, de même que la validation des documents normatifs avec pour principal piédestal la santé communautaire en République gabonaise, ce conformément au Plan d’accélération et de transformation (PAT), décliné en son deuxième axe, lequel explicite l’éradication des déserts médicaux, l’accès aux soins de santé primaires, tout comme l’offre de santé communautaire, qui devrait être accessible à tous.
Ainsi, cinq jours durant, les acteurs aux premières loges de cette initiative devront à la fois élaborer et valider un corpus de documents normatifs, expressifs de la problématique de la santé communautaire, de sa politique nationale, de ses plans stratégiques et opérationnels, de son guide de mise en œuvre, tout comme les différents modules de formation des agents de santé communautaire au Gabon.
Pour des propositions avisées, opportunes, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a invité les participants au pragmatisme le temps de la rencontre, état d’esprit qui devrait prévaloir en vue de la formulation de propositions concrètes au gouvernement Ossouka Raponda.
Une occasion au cours de laquelle le ministre de la santé et des affaires sociales a aussi rendu un hommage particulier à la contribution des partenaires au développement et de la société civile, lesquels apparaissent totalement investis dans le défi formulé par la tutelle, celui inhérent à l’accès des populations à la Couverture sanitaire universelle (CSU).
Par santé communautaire, l’on entend l’art et la science de porter vers une amélioration certaine l’état de santé des populations, de prévenir la maladie, d’assurer la promotion de l’efficacité des services de santé. Le tout par une excellente coordination des efforts communautaires.
De façon triviale, il s’agit, en fonction des réalités locales, souvent très différentes d’un lieu à un autre, de l’appropriation du système de santé par la population.