Par Agnès Limori
La toute récente session du baccalauréat laissera pour plusieurs années des traces indélébiles. Définie comme centre d’examens, la petite localité de Ndendé, 6300 habitants, a accueilli du monde.
Des élèves venus de Lebamba et de Mbigou, ont rallié la localité pour y composer. Sauf que, par soucis de gérer les effectifs, ils sont nombreux à avoir été logés dans des dortoirs, le temps de l’examen.
Mais le lieu a été très rapidement transformé en une sorte de maison close, où se pratiquaient partouzes et autres activités sexuelles, le tout, à l’insu des autorités.
Mais tout va être mis à nu après une rixe intervenue entre deux groupes. Ceux qui, studieux, se gardaient de tout, et ceux qui, festifs, mélangeaient sexe et alcools. Un cocktail explosif, qui a fait dégénérer la situation.
“Les filles allaient dans les dortoirs des garçons pour faire des partouzes. Elles disaient qu’il fallait décompresser un peu”, a confié une élève de terminale B, régulièrement inscrite au Lycée d’État Paul Marie Yembit, interrogée par KongossaNews.
Une situation qui s’est enlisée, et a convaincu les autorités locales de faire repartir les élèves de Lebamba et de Mbigou, dans leurs localités de provenance.
Ndendé/Bac 2022: une affaire de partouzes entre élèves tourne au vinaigre
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