Par Pauline Ntsame
Du 7 au 9 juillet 2022 s’est tenu, à Libreville, un séminaire de renforcement des capacités sur la détection et la prise en charge de la Covid-19, ainsi qu’une formation à l’utilisation d’un système de surveillance et d’alerte précoce de la pandémie.
Outre les participants, une pléiade de personnalités dont les directeurs centraux, les points focaux de l’OCEAC, les délégués régionaux de la Santé, les responsables des structures décentralisées de la Santé, les représentants des organisations partenaires, et le secrétaire général du ministère de la Santé et des Affaires sociales, empêché.
Dans son propos introducteur, tout en remerciant Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, le Secrétaire exécutif de l’OCEAC a précisé toutes les difficultés observées dans la sous-région depuis l’apparition de la maladie : “En dépit des difficultés sanitaires, sécuritaires et économiques, les pays de la zone CEMAC, dans un élan de solidarité manifeste, se tiennent la main pour surmonter ces difficultés, exacerbées par l’apparition brutale dans la sous région, en mars 2020, de la maladie à coronavirus dénommée Covid-19 qui impacte négativement les efforts de développement des pays de la sous-région”.
Rappelant les principales résolutions du dernier sommet des chefs d’État de la CEMAC, lesquelles convergeaient vers “une accélération des campagnes de vaccination” dans l’optique de protéger les populations et, tout en sollicitant “le soutien et la solidarité de la communauté internationale en faveur d’un accès large et équitable au vaccin”, de même que la promotion d’une véritable industrie pharmaceutique dans la sous-région”, le secrétaire exécutif de l’OCEAC a été on ne peut plus explicite sur la portée de la maladie dans toute la sous-région et ce, depuis mars 2020.
Faisant le point de la situation globale au 29 juin 2022, la seule zone précitée a enregistré près de 230 077 cas confirmés, et plus de 3108 décès, avec un taux de létalité d’environ 1,4%.
Des données qui, à l’évidence, varient d’un pays à un autre.
Ainsi, c’est pour parer à une veille sanitaire permanente, de même qu’à un échange d’informations entre les pays de la CEMAC, que l’OCEAC a entériné cet atelier.
Il permettra aussi l’efficience des campagnes de communication et de sensibilisation “pour le changement de comportement face à la Covid-19 dans les six capitales de la CEMAC et la ville de Douala”.
Des dispositions prises dans l’objectif d’aider les populations à se prémunir contre la maladie, en forte recrudescence ces derniers temps.