Par la Rédaction
Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyéné, président de la confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) n’y va pas par le dos de la cuillère pour dénoncer les difficultés auxquelles sont sujettes les PME Gabonaises non alignées à la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), tenue d’une main de fer par Henri Claude Oyima et Christian Kerangall.
Alors que le gouvernement Gabonais est sur le point d’entamer des discussions avec la classe politique et des échanges sont devenus presque réguliers avec la fédération des entreprises du Gabon (FEG) d’Henri Claude Oyima, les autres membres du patronat s’inquiètent du mépris que manifeste le gouvernement Gabonais autour de leurs préoccupations.
L’absence d’un dialogue franc et constructif avec les autres organisations patronales non alignées à la FEG laisserait croire qu’il sont les ignorés de la politique de développement économique du Gabon depuis plusieurs années.
Une situation que certains responsables du patronat voudraient bien voir changer, car ils estiment ne pas comprendre cette absence de volonté du gouvernement de répondre aux problèmes qu’ils ne cessent de poser.
Certaines organisations à l’exemple de la CGPMEI d’Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyéné interpellent le premier ministre sur l’absence de discussions constructives autour des acteurs économiques, toutes catégories confondues, préférant limiter les échanges avec la FEG qui ne défend nullement les intérêts de leurs membres.
“Nous nous attendions à des annonces fortes en faveur des PME lors de la déclaration de politique générale du premier ministre à l’assemblée nationale. Nous sommes surpris que malgré la présence de Yves Fernand Manfoumbi à l’hémicycle, rien de conséquent n’a été dit en faveur des PME. Est -ce à dire que nous n’existons pas dans l’esprit des membres du gouvernement? À l’heure où le gouvernement s’engage à amorcer des concertations politiques, n’avons nous pas le droit d’être écoutés également?“, S’interroge-t-il, avant de poursuivre:
“Qu’est-ce qui explique l’absence de prise en compte des préoccupations des responsables des PME par les membres du gouvernement qui se succèdent depuis 2009? Jamais les PME n’ont eu l’opportunité de s’asseoir avec les membres du gouvernement pour partager des échanges autour d’une vision commune. Nous sollicitons du nouveau premier ministre un changement de paradigme pour développer notre économie à travers une concertation avec tous les acteurs que nous sommes, car nos problèmes ne sont pas ceux de la FEG.”
Les entrepreneurs Gabonais voudraient bien voir le gouvernement élargir et diversifier les interlocuteurs économiques, en dehors de la FEG qui depuis l’élection d’Henri Claude Oyima, semble parler au nom de tout le monde économique et est à ce jour l’unique interlocuteur privilégié du gouvernement Gabonais.