Par Agnès Limori
Leader de premier plan de la société civile, Georges Mpaga a tenu une conférence de presse ce jour, dans l’intérêt de donner son point de vue sur la tragédie du Esther Miracle, de la Compagnie Royal Coast. Pour le fervent défenseur des droits de l’homme, il ne fait aucun doute que cette tragédie est de la seule responsabilité du gouvernement, “incapable” de réguler le secteur du transport maritime.
“Ce drame est révélateur de l’incompétence notoire du Gouvernement et surtout de son incapacité à réguler le secteur des transports maritimes où opèrent de nombreux armateurs véreux”, décrit-il, convaincu que le ministère des Transports a préféré fermer les yeux sur des éléments pourtant probants.
“D’après des informations fournies par diverses sources, ce bateau était dans un mauvais état, sinon totalement dysfonctionnel. Voilà pourquoi, les responsabilités doivent être situées”, croit-il savoir.
Sur les 151 occupants du bateau, 28 personnes sont toujours portées disparues, et les chances pour les retrouver n’ont de cesse de s’atrophier.
Selon le bilan officiel, 2 morts dont un enfant, ont bel et bien déjà été enregistrés.
Pour André Patrick Roponat, le procureur de Libreville, des procédures ont déjà été initiées : “Nous avons ouvert une enquête, pour savoir si le bateau avait une avarie, auquel cas le propriétaire pourrait être mis en cause pour avoir mis en péril la vie des passagers, ou bien s’il s’agit d’un cas de force majeure indépendant de la volonté de quiconque, nous n’avons pas encore d’éléments dans un sens ou dans l’autre”.